Tous les fans se souviennent parfaitement de la victoire au 1er tour de Roland‐Garros sur le central du Brésilien Seyboth Wilfd face à un certain Daniil Medevedev.
À l’issue de ce succès inattendu, la ressemblance du jeu du brésilien avec celle du Maestro suisse avait été remarqué notamment sur le service ou encore sur quelques tics.
Face à Rublev, le Brésilien a joué avec le même cran que sur terre battue. Offensif et insouciant, il a provoqué un Andrey Rublev inquiet et sur la défensive.
Sauvant quatre balles de match dont trois consécutives à 6 partout dans la dernière manche, Thiago s’offrait donc un super tie‐break et prenait l’ascendant psychologique.
En face, Rublev cherchait du regard son clan mais il était forcément au bord de la crise de nerf.
Seyboth Wild démarrait fort (3−0), puis 6–4 avant de commencer à gamberger.
Etonnamment calme, Andrey restait alors dans sa bulle et retrouvait enfin de bonnes zones. Il enchainait par une série de cinq points de suite et pouvait enfin lever les bras au ciel après avoir frisé la correctionnelle.
Cette victoire en 5 manches (7−5, 6–4, 3–6, 4–6, 7–6(6)) risque de compter dans l’aventure australienne de la tête de série 5, outsider pour le titre malgré ses débuts laborieux.
Publié le dimanche 14 janvier 2024 à 08:55