Azarenka, Serena et le « courage »

Victoria Azarenka était forcé­ment déçue en confé­rence de presse, après sa défaite face à Serena Williams en finale de l’US Open. La Biélorusse tente de rela­ti­viser en cher­chant des motifs de satisfaction.

Un match à tension ?

« Je pense que la tension, la déter­mi­na­tion et la bagarre n’ont cessé de monter d’un cran tout au long du match. Le niveau est monté sur chaque point, c’était un grand match. On sent toujours la pres­sion dans ces moments‐là mais on essaie de rester forte et de résister le plus possible.
 »

Une baisse au troi­sième set ?

« Je n’ai pas eu de coup de moins bien, dans le troi­sième set, en réalité. C’est juste la dyna­mique qui a changé de camp. J’ai un peu perdu la mienne, mais ce n’est pas seule­ment parce que je me suis un peu décon­cen­trée, mais aussi parce que Serena a inversé la tendance. Elle a été plus constante, dans l’en­semble, et elle mérite de gagner. J’aurais aimé pouvoir faire quelque chose de mieux aujourd’hui. J’ai eu la sensa­tion d’avoir eu des occa­sions dans le premier set. Mais c’est comme ça, j’ai fait tout ce que j’ai pu. Si, dans le jeu, il y a des choses que j’au­rais pu mieux faire, j’ai quand même donné mon coeur, je me suis battue aussi fort que possible. Au final, j’ai perdu contre une grande cham­pionne, c’est impor­tant. Une cham­pionne qui sait comment répéter ce genre de perfor­mances, elle sait ce qu’il en coûte d’ar­river à ce niveau‐là. Quand deux personnes qui en veulent autant se rencontrent ça fait des étin­celles, et c’est celle qui sera la plus coura­geuse qui l’emportera. Elle l’a encore fait. »

Une défaite plus doulou­reuse que celle de 2012 ?
« C’est diffé­rent… Et je ne vais pas penser au fait que c’est une défaite dure à digérer. Je veux retenir le meilleur de ce qui est arrivé aujourd’hui, parce qu’il y avait beau­coup de choses posi­tives. Le négatif, c’est le résultat. Mais d’une manière géné­rale, voir combien j’ai su être au rendez‐vous aujourd’hui comparé aux autres matches est plutôt remar­quable. Et le défi que j’ai en face de moi va me donner encore plus de moti­va­tion. Aujourd’hui j’ai prouvé que le tennis féminin était vrai­ment compé­titif. »

Publié le lundi 9 septembre 2013 à 15:10