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Monfils en patron

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Jamais débordé, Gaël Monfils a aisé­ment dominé son compa­triote Richard Gasquet en trois manches (6−4, 6–2, 6–2). La « Monf » confirme qu’il est bien présent dans cet US Open alors que Richie a lui montré ses limites physiques.

Suant, presque éreinté, Richard Gasquet tire la langue alors que l’on en est seule­ment à l’en­tame du troi­sième set. Aveu de faiblesse ou fatigue liée à la bataille musclée des deux premières manches ? Seul lui à la réponse. En face, régu­lier, commet­tant peu d’er­reurs, Gaël Monfils pour­suit son bonhomme de chemin en impo­sant son rythme, ses accé­lé­ra­tions et son dynamisme.

Jamais d’ailleurs au cours du duel il n’a été réel­le­ment inquiété par un Richard Gasquet toujours aussi loin de sa ligne de fond de court. Pire, il n’aura concédé qu’une seule petite balle de break durant toute la rencontre. Déjà au tour précé­dent face à Lorenzi, Richie avait montré quelques errances. Face à Gaël, elles ont été criantes. Il faut dire pour sa défense qu’il régnait une chaleur humide et étouf­fante ce jour sur le Louis Armstrong, et même si cela ne constitue pas une expli­ca­tion, ce climat a semblé plus favo­rable au Guadeloupéen. 

Toujours aussi véloce et puis­sant, Gaël démontre donc au fil des tours qu’il est en forme et qu’il faudra compter sur lui. Il a donc forcé­ment une belle carte à jouer dans ce tournoi d’au­tant que le public sera toujours derrière lui pour le soutenir en cas de coup de pompe.

Pour Richard se profile peut‐être une sélec­tion en Coupe Davis, même si sa forme physique ne plaide pas en sa faveur pour affronter un éven­tuel duel en cinq sets sur terre battue. Gaël lui pourra donc fêter son anni­ver­saire (NDLR : Il est né le 1er Septembre) avec un 8e de finale à l’US Open, et cette 7ème victoire face à Richard Gasquet en 11 rencontres, lui permet forcé­ment d’aug­menter encore plus son capital confiance avant d’af­fronter Goffin ou Dimitrov au tour prochain.