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Serena sort de son silence

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Alors qu’elle va parti­ciper cette semaine au tournoi de Stanford, Serena Williams s’est livrée aux médias améri­cains. Elle est longue­ment revenue sur le compor­te­ment inquié­tant qu’elle avait eue lors de son match de double à Wimbledon.

Certains pensaient qu’elle avait bu avant le match, d’autres l’ima­gi­naient enceinte, mais peu croyaient à l’hy­po­thèse du virus, Martina Navratilova en tête. Sans doute pour faire taire toutes ces spécu­la­tions, Serena Williams a donné sa version des faits à USA Today. L’Américaine raconte avoir été très malade : « Je n’ar­ri­vais pas à sortir du lit, même juste avant le match. Je me sentais très mal. Après la rencontre, je ne pouvais ni manger, ni boire. Je n’étais vrai­ment pas bien. » Le problème vient donc d’un virus, comme elle l’avait initia­le­ment affirmé. Elle reste cepen­dant très floue sur les détails de ce dernier : « Il y a des problèmes fréquents dans ma famille. » Contrairement à ce qu’on aurait pu penser au vu de ses pleurs sur le court, l’in­ci­dent était d’abord physique. « Je dirais que mon problème était bien plus physique qu’é­mo­tionnel car après mon match face à Cornet, je ne me sentais pas très bien et cela a empiré au fil du temps. » Dans ce cas, pour­quoi ne pas déclarer forfait avant le double ? « J’ai horreur de laisser tomber les autres, surtout ma sœur ! Je ne voulais pas non plus laisser tomber mes fans. Je ne voulais déce­voir personne, encore moins après avoir perdu en simple ! » La native du Michigan semble au moins déter­minée à ne plus repro­duire ce genre de match. « Maintenant, j’ai compris la leçon : si je ne me sens pas bien, je n’irai pas sur le court. »

« Je ne voulais pas laisser tomber mes fans »

Mais ce regret­table inci­dent ne pourrait‐il pas consti­tuer un déclic dans la saison de Serena ? Après sa défaite précoce à Wimbledon, l’Américaine s’est retirée des courts pendant trois semaines pour prendre des vacances pas comme les autres. « J’ai pris des vacances un peu spéciales. Je m’amu­sais, profi­tais du soleil, mais je devais m’en­traîner tous les matins. » Malgré ces évène­ments, elle s’at­taque à la prépa­ra­tion vers l’US Open avec un costume de favo­rite auquel elle est habi­tuée. Si elle ne veut pas déce­voir à nouveau, elle devra gagner à Flushing Meadows, dans une saison où elle n’a pas dépassé les huitièmes de finale en Grand Chelem. Mais Serena se dit remise de ses problèmes de santé et prête à jouer à son meilleur niveau : « Désormais, je me sens vrai­ment bien. Je suis très heureuse d’être ici. » À véri­fier dès cette semaine à Stanford.