Alors que la saison 2023 sur le circuit professionnel féminin touche bientôt à sa fin, il reste encore deux gros tournois avec le curieux Masters « bis » et le véritable Masters réunissant les huit meilleures joueuses de l’année.
Quoi de mieux que ce tournoi des championnes bis pour résumer ce qui fait la force, la faiblesse, et surtout le spectacle de ce circuit. En somme, un match n’est jamais terminé.
Nous n’étions probablement pas beaucoup devant ce quart de finale entre Liudmila Samsonova, 15e joueuse mondiale, et Veronika Kudermetova (16e). Pourtant, il s’est avéré être l’exemple parfait du match « typique » de la WTA avec ses éternelles montagnes russes.
La première partie du match fut totalement dominée par Kudermetova qui menait jusqu’à 6–4, 3–0, double break, avant de totalement s’effondrer et encaisser six jeux de suite.
Direction alors le troisième set dans lequel la victoire semblait acquise pour Samsonova qui menait 5–2, 40–15, deux balles de match sur son service avec double break, tandis que son adversaire prenait le temps d’essuyer ses larmes dans sa serviette.
Jeu, set et match Samosnova ? Et bien non.
Rappelez‐vous, un match de tennis féminin n’est jamais vraiment terminé et 30 minutes plus tard Kudermetova levait les bras au ciel pour célébrer sa victoire après cinq jeux consécutif pour l’emporter : 6–4, 3–6, 7–5.
Spectacle apprécié ou non, l’avantage de la WTA est que l’on ne sait jamais qui va gagner et surtout quand…
Publié le vendredi 27 octobre 2023 à 15:15