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Ivanovic est bien de retour

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Ana Ivanovic est déci­dem­ment en grande forme. La Serbe a remporté ce dimanche matin son quatrième titre de l’année 2014 à Tokyo en domi­nant Caroline Wozniacki en finale (6−2 7–6(2)). Un succès qui lui permet de réaliser sa plus belle saison et de se rappro­cher encore un peu plus d’une quali­fi­ca­tion pour le Masters de Singapour.

Ana Ivanovic – Caroline Wozniacki, l’affiche de la finale du tournoi de Tokyo mettait aux prises deux joueuses en forme et de retour au premier plan. Deux joueuses qui ont aussi occupé le rang de numéro une mondiale. Le duel a très vite tourné en faveur de la Serbe qui a récité son tennis dans la première manche avec 19 coups gagnants et seule­ment neuf fautes directes. Si la deuxième manche se montre plus indé­cise (quatre breaks, deux de chaque côté !), le tie break est tota­le­ment à l’avantage d’Ana. La Danoise concède sa deuxième défaite en finale, quelques jours après l’US Open face à sa grande amie, Serena Williams. 

Singapour n’a jamais été aussi proche

Ce succès, le quatrième de la saison après Auckland, Monterrey et Birmingham, permet à Ana Ivanovic d’accrocher un quin­zième titre dans sa carrière. La Serbe réalise surtout sa plus belle saison. Déjà marqué par un retour dans le top 10 mondial, elle signe son meilleur total de victoires : 52 matches gagnés contre 51 en 2007 ! Mais surtout, elle est de plus en plus proche d’obtenir sa quali­fi­ca­tion pour le Masters de Singapour. Si elle y parvient, elle parti­ci­pe­rait pour la troi­sième fois à l’ultime rendez‐vous de la saison (après 2007 où elle avait notam­ment atteint le dernier carré et 2008). Avec ce titre à Tokyo, elle passe de la huitième à la cinquième place au clas­se­ment de la Race pour Singapour. Le sprint pour Singapour est déjà lancé.

La seule fausse note de sa saison 2014 restera les Grands Chelems. Si l’on excepte l’Open d’Australie où elle s’est hissée en quarts de finale, elle n’est jamais allée au‐delà du troi­sième tour dans les trois autres Majeurs. Forcément déce­vant. Mais avant de rêver plus grand, la Serbe, seule­ment âgée de 26 ans, confirme qu’il faudra compter sur elle pour cette fin de saison mais égale­ment pour la saison prochaine.

Et quand on voit un tel sourire, une telle joie, on a envie de crier « Ajde » (aller en Serbe) pour encou­rager Ana. Ce retour en forme de l’ancienne numéro une mondiale peut égale­ment permettre au tennis féminin de retrouver des person­na­lités dont il a sans doute besoin.

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