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Le conseil de classe de Roland Garros (2÷2)

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Ca y est, l’édi­tion 2015 de Roland Garros s’est bouclée ce week‐end ! L’occasion pour nous de dresser un bilan des perfor­mances des diffé­rents gladia­teurs qui se sont présentés dans les arènes pari­siennes. Bien évidem­ment, ce conseil de classe n’a rien d’ex­haustif ! Après ces demoi­selles, place à ces messieurs.

Félicitations
Stan Wawrinka : Solide menta­le­ment, intou­chable une fois la confiance et le revers retrouvés, Stan Wawrinka a enchanté les obser­va­teurs Porte d’Auteuil. Surprenant vain­queur de Novak Djokovic ce dimanche, le Suisse s’est adjugé le deuxième titre de sa carrière en Grand Chelem. Impressionnant, d’au­tant plus que Stan The Man n’était pas au mieux sur terre battue cette saison. 
Novak Djokovic : Bien qu’il se soit incliné en finale, le numéro un mondial mérite les féli­ci­ta­tions. Jusqu’à la finale, il a paru indé­bou­lon­nable, terras­sant ses adver­saires un à un, Rafael Nadal y compris. Seul Andy Murray lui a posé de gros problèmes, avant qu’il n’ar­rive fina­le­ment à s’imposer.
Andy Murray : L’Écossais aura fait vibrer ses fans durant ce Roland Garros, notam­ment lors de sa demie face à Djokovic. On a même cru qu’il pouvait le faire, lui qui n’était pas un grand amateur des matches sur ocre. Seulement voilà, Murray s’est trans­cendé depuis le mois d’avril, rempor­tant le tournoi de Munich et le Masters 1000 de Madrid. Tout bonne­ment éton­nant pour cet homme, qui a endossé le costume d’épou­van­tail durant ces quelques semaines. Serait‐il en passe de devenir, enfin, un joueur complet ?

Encouragements
Kei Nishikori : Quart de fina­liste cette année, le Japonais a encore mis en avant ses progrès et ses grandes qualités de défen­seur. Sur la terre battue pari­sienne, il est parvenu à faire douter un Jo‐Wilfried Tsonga pour­tant bien lancé. 
Jo‐Wilfried Tsonga : Après un début de saison en demi‐teinte et marqué par les bles­sures, Tsonga n’était pas au mieux en arri­vant Porte d’Auteuil. Cependant, le Manceau a élevé son niveau de jeu, faisant tomber tour à tour Tomas Berdych et Kei Nishikori. Il s’est fina­le­ment incliné aux portes de la finale, livrant tout de même un beau duel face au futur vainqueur. 
Thanasi Kokkinakis : Qu’on se le dise, ce garçon pour­suit son petit bonhomme de chemin. Et ce n’est pas pour nous déplaire ! Après un incroyable match face à son compa­triote Bernard Tomic, il n’a pas eu à rougir de sa perfor­mance contre Novak Djokovic. Puissant et précis, il n’a pas hésité à aller cher­cher toutes les zones du court pour mettre le numéro un mondial en diffi­culté. Ça n’a pas suffi, mais c’est diable­ment prometteur.

Avertissements
Rafael Nadal : Cette édition de Roland Garros aura marqué la deuxième défaite du Taureau de Manacor sur l’ocre pari­sienne. Cependant, il faut tout de même souli­gner qu’il est parvenu jusqu’en quarts, chutant face à un Novak Djokovic intou­chable. Attention toute­fois, car il glisse lente­ment mais sûre­ment hors du Top 10… Du jamais vu depuis 2005 !
Tomas Berdych : On atten­dait énor­mé­ment de Birdman du côté de la Porte d’Auteuil. On ne l’aura fina­le­ment que bien trop peu vu, la faute à un Tsonga de gala. Il s’est hissé en deuxième semaine, certes, mais il avait le jeu et les jambes pour prétendre à mieux. Largement mieux. 

Conseil de discipline
Grigor Dimitrov : Ce n’est pas la fête pour Grigor Dimitrov… Éliminé dès son entrée en lice par Jack Sock, étoile montante du tennis étasu­nien, le Bulgare n’aura fait qu’un simple aller‐retour en terre pari­sienne. Décevant, mais surtout rageant à la vue de son talent.
Adrian Mannarino : Arrivé à Roland Garros avec le statut de tête de série ‑une première dans sa carrière‑, Mannarino semblait avoir les argu­ments pour jouer les trouble‐fêtes. Finalement, il a pris la porte d’en­trée, s’in­cli­nant sèche­ment face à Jurgen Melzer. À la vue de son niveau de jeu du début de saison, il y avait la place pour faire quelque chose…