En marge du tournoi de Pékin, Andy Roddyck a dit à l’AFP qu’il ne s’attendait pas à voir des changements dans le calendrier de l’ATP. La faute à un système qui ne tient pas vraiment compte de l’opinion des joueurs, selon l’Américain.
« Je crois qu’en 2001 et en 2002, nous finissions la saison après Paris‐Bercy vers Halloween. Nous avons déjà eu cette discussion sur le fait de raccourcir la saison. Mais maintenant les tournois finissent deux semaines plus tard. Si nous en discutons depuis si longtemps sans que rien n’ait été changé, cela veut bien dire que l’opinion et les voix des joueurs ne comptent pas. C’est vraiment la grosse faille du système. Le conseil des joueurs peut bien voter une décision par six ou sept voix à zéro, mais c ‘est devant le conseil d’administration de l’ATP que tout se joue. Mais à l’intérieur notre parole n’a pas beaucoup d’impact. Le vote se déroule comme un système de jeux, qui pour moi n’est pas adapté, puisque nos revendications concernent nos carrières et notre santé physique. »
Le Conseil d’administration de l’ATP est constitué de trois personnes représentant les joueurs et de trois personnes représentant les tournois. Au milieu, il y a le directeur qui peut organiser un vote décisif. Un tie break en quelque sorte.
Publié le mercredi 5 octobre 2011 à 15:11