AccueilATPATP - IstanbulMais bon Dieu, que Federer va t-il bien faire à Istanbul ?

Mais bon Dieu, que Federer va t‑il bien faire à Istanbul ?

-

Tête de série numéro un cette semaine à Istanbul, Roger Federer est le faire‐valoir de ce tout nouveau tournoi. Cependant, les moti­va­tions du numéro deux mondial restent assez floues. Nous avons donc essayé d’en savoir plus et d’ima­giner ce qui a pu le pousser à aller flâner sur les rives du Bosphore. Amateurs de mauvaise langue et de second degré, vous êtes les bien­venus ! Les autres, passez votre chemin. 

Engranger de la confiance
Commençons sérieu­se­ment, sans mauvaise foi. Roger Federer a fait de Roland Garros son objectif prin­cipal, c’est pour­quoi il est venu à Istanbul. Besoin de se mettre en jambes, être opposé à des adver­saires respec­tables mais plutôt bancals au clas­se­ment, (re)trouver ses repères sur terre battue : la liste est longue pour un Bâlois sérieux et appliqué. Bien sur, s’exercer à Monte‐Carlo, Madrid ou Rome est bien trop relevé, puisque l’on passe rare­ment la semaine complète sans encombre. Contrairement aux Masters 1000, Istanbul a l’avan­tage de disposer d’un tableau dégarni, où le seul véri­table danger se nomme Grigor Dimitrov. Pour Federer, le grand rendez‐vous de cette saison sur ocre est donc Porte d’Auteuil, où il tentera de soulever une deuxième Coupe des Mousquetaires. Et la Turquie est une inévi­table étape pour y parvenir. 

Gagner dans un 19ème pays
Autre objectif, auquel seuls les jour­na­listes et les fanboys du Suisse ont réel­le­ment pensé : remporter un tournoi dans un 19ème pays. C’est la stat’ folle qu’af­fiche Federer cette semaine. S’il soulève le trophée, il aura été titré dans près sur près de 20 sols diffé­rents… un chiffre dingue ! À noter que le pays où il a le plus connu le succès reste les États‐Unis, avec 19 tour­nois remportés.

Faire du tourisme
Bien entendu, ce n’est un secret pour personne, Istanbul est une ville magni­fique. Et ça, Roger Federer l’a bien compris : « J’ai toujours voulu venir à Istanbul pour visiter. J’ai vu des photos avant de venir et c’était ce à quoi je m’at­ten­dais. Ça me plait ! ». Oui, Roger a fait le bon choix en venant cette semaine en Turquie. Les mina­rets de la Mosquée Bleue bercés par le soleil qui se couche sur le Bosphore, l’au­then­ti­cité du Grand Bazar ou encore les charmes du Palais Topkapi… Federer a l’embarras du choix, en n’omet­tant pas de céder aux charmes de la cuisine locale, entre boul­ghour, kebab et loukoums. 

Prendre un gros chèque, bien évidemment
Enfin, on ne va pas se le cacher, les velléités pécu­nières ne doivent être jamais bien loin. Un joli chèque de garantie de la part des orga­ni­sa­teurs, une image de pseudo‐Marco Polo à la conquête de terres incon­nues du tennis, Roger Federer avait de quoi être motivé en signant à Istanbul. Bien qu’il foulera la terre battue et jouera quelques matches, mais la qualité des adver­saires qu’il croi­sera sur sa route ne lui permettra pas vrai­ment de se jauger. Alors, qu’on se le dise, Roger Federer est parti sur une formule all inclu­sive en Turquie, surement bien loin des consi­dé­ra­tions sportives.