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Simon ne sait plus comment gagner…

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Gilles Simon, à Monte‐Carlo, lors de sa défaite au premier tour contre Gabashvili.

Nouveau coup dur pour Gilles Simon, : malgré un adver­saire prenable, le Français s’in­cline au deuxième tour, à Madrid, face à Lukasz Kubot, 7–5 2–6 6–4.

Les rencontres se suivent et se ressemblent pour Gilles Simon. Avec au bout, presque systé­ma­ti­que­ment, la défaite. Le Français vit en effet une période extrê­me­ment déli­cate : depuis le mois de mars, il n’a gagné que deux rencontres en six tour­nois (hors quali­fi­ca­tions)… dont une sur abandon. Une crise de confiance qu’il espé­rait peut‐être briser du côté de Madrid ; c’est raté. D’abord bien servi par la chance, avec l’abandon de Benoît Paire au premier tour, après deux jeux, mais aussi le forfait de Roger Federer, il pouvait espérer une place en huitièmes de finale et même, qui sait, en quarts, après l’échec de Tommy Robredo dans sa partie de tableau. 

Mais il n’a pas su surfer sur cette réus­site ponc­tuelle. Face à Lukasz Kubot, au deuxième tour, il semblait bien parti, menant dans la première manche… avant de se faire rattraper et doubler ; puis redres­sant la tête dans la deuxième avec du bon tennis… Mais non. Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Après 2h27 de jeu, Gilles Simon s’in­cline 7–5 2–6 6–4. Un nouveau coup dur, car les points sont précieux dans sa situa­tion – les oppor­tu­nités aussi. Même s’il est encore 28ème mondial aujourd’hui, sa place de tête de série à Roland Garros pour­rait être clai­re­ment mise en péril, puis­qu’il a encore un huitième à Rome et un quart à Nice à défendre. Alors qu’il avait atteint la deuxième semaine Porte d’Auteuil en 2013, il sent clai­re­ment le souffle d’une dégrin­go­lade au clas­se­ment se profiler… 

  • La raquette de Gilles Simon, dispo­nible ici !