AccueilATPATP - Monte CarloBerdych : "En finale, j'aurai ma chance"

Berdych : « En finale, j’aurai ma chance »

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Qualifié pour la finale de Monte Carlo, Tomas Berdych est revenu sur son match face à Gaël Monfils et sur son excellent début de saison. Le Tchèque se projette égale­ment sur la finale de demain, face à Novak Djokovic.

Sa victoire face à Monfils
« Contre Gaël, ce n’est pas que son jeu me convient bien, c’est juste que j’es­saie à chaque fois de me préparer le mieux possible pour l’af­fronter. J’essaie de trouver et d’ap­pli­quer la tactique qui marche. Ensuite, si on peut s’en tenir à sa tactique, tout va bien. Aujourd’hui, je suis venu en étant encore mieux préparé. J’ai bien joué et dans les moments diffi­ciles, j’ai réussi à gérer. Enfin, quand j’ai eu des occa­sions, je les ai saisies. Bref, c’était un bon match. »

Son excellent début de saison 2015
« C’est vrai que tout va très bien depuis le début de l’année, presque aussi bien que ce que nous avions prévu, mon équipe et moi. En fait il nous manque juste un trophée. J’ai une chance demain et je vais essayer de me mettre dans les meilleures dispo­si­tions possible pour la saisir. Ma réus­site cette saison est due à plusieurs choses : ma prépa­ra­tion tennis­tique, mes entraî­ne­ments, ma prépa­ra­tion physique… J’ai changé un certain nombre de choses. Je vois les résul­tats, qui sont posi­tifs, et je suis content. En fin d’année dernière, la déci­sion de changer de struc­ture a été dure à prendre. Mais je savais que je devais changer si je voulais aller plus haut et me rappro­cher des meilleurs. Pour l’ins­tant, tout va dans la bonne direc­tion. L’un des avan­tages de cette nouvelle équipe, c’est qu’ils me proposent des défis au quoti­dien, des objec­tifs à court terme sur lesquels on travaille. C’est le secret de cette équipe, comment on s’or­ga­nise pour l’en­traî­ne­ment et la prépa­ra­tion des matchs. C’est tout un ensemble de choses et cela fonc­tionne bien. »

La finale face à Djokovic

« Novak et Rafa sont tous les deux très forts. Malgré ça, on a toujours sa chance. Affronter Novak en ce moment, c’est proba­ble­ment le plus grand défi qui soit. Mais je le répète, à chaque fois, on a une chance. Il faut juste faire en sorte d’être le meilleur possible sur le court et tout tenter. (…) Si je gagnais demain, cela signi­fie­rait beau­coup pour moi. J’ai vu que cela fait 10 ans que j’ai gagné mon premier Master 1000 (Ndlr, à Bercy en 2005), alors pour­quoi pas gagner ici ? Ce serait bien d’avoir un autre trophée du côté de la France. Je ne serais pas contre (sourire). Même si c’est encore très loin d’être fait, ce serait un très grande joie que de s’im­poser ici, demain. »

De votre envoyée spéciale à Monte Carlo