AccueilATPATP - Rolex Paris MastersNadal : "Je me sens bien"

Nadal : « Je me sens bien »

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Ces dernières semaines, Rafael Nadal retrouve des couleurs et de très bonnes sensa­tions. Finaliste à Pékin et à Bâle, le Majorquin affiche de nouveau un large sourire avant de débuter le BNP Paribas Masters.

Sur ses sensations…

« Je joue mieux à chaque match. J’ai perdu en finale à Bâle en ayant de bonnes sensa­tions dans un match que j’aurais pu gagner. Je suis très content de mes trois dernières semaines, où j’ai fait deux finales (Pékin et Bâle) et une demi‐finale (Shanghai). Les matches que j’ai perdu étaient en trois sets (sauf la finale de Pékin contre Novak Djokovic, ndlr). J’étais donc compé­titif contre de très bons joueurs. Je me sens bien à l’entraînement mais égale­ment sur le court en compétition. »

Sur son genou…

« J’ai fait un mouve­ment qui m’a fait sentir quelque chose. Par précau­tion, j’ai préféré mettre un bandage. Je me suis entraîné hier et aujourd’hui et je n’ai aucune douleur. Tout va bien, pas de problème. »

Sur les raisons de sa parti­ci­pa­tion au double…

« Leander (Paes) m’a demandé il y a plusieurs mois. Nous étions censés disputer le tournoi de Pékin mais on n’avait pas pu alors on joue ici. Je ne sais pas si le fait de parti­ciper au double est idéal pour moi, car je me suis beau­coup entraîné, mais je me suis engagé auprès de mon parte­naire. À Bâle j’ai aussi parti­cipé au double. Cela m’aide à m’améliorer sur les retours, comme à la volée. Même si ce n’est pas comme en simple, cela me permet de jouer avec un peu de pression. »

S’il ne s’était pas qualifié pour Londres…

« Si je ne me quali­fiais pas, c’était le souci, mais je savais que si je pouvais conti­nuer à jouer avec les sensa­tions que j’avais eues il y a environ un ou 2 mois, il y a eu un moment dans l’année où vrai­ment je n’ap­pré­ciais pas de jouer, je ne me sentais pas bien physi­que­ment et menta­le­ment. Je ne me sentais pas moi‐même. Je ne me sentais pas compé­titif par rapport aux adver­saires. Et donc, c’était un moment très diffi­cile de l’année, sur une période où on jouait sur une surface qui est la plus diffi­cile pour moi. Alors si c’est juste jouer pour jouer, ça n’a pas de sens. Mais si c’est pour pouvoir être compé­titif et s’amuser sur le court, oui. L’important pour moi, ce n’est pas telle­ment de gagner ou de perdre, mais surtout d’ap­pré­cier mon tennis. Je serai donc très content d’aller à Londres. »

De votre envoyé spécial à Bercy