AccueilATPATP - Rolex Paris MastersRaonic: "C'est incroyable tout ce qui se passe maintenant"

Raonic : « C’est incroyable tout ce qui se passe maintenant »

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Qualifié pour sa deuxième finale en Masters1000, Milos Raonic a expliqué en confé­rence de presse ses impres­sions et surtout ses envies.

Que ressentez‐vous d’être en finale et qu’attendez‐vous de cette finale d’un Master ?
C’est super. J’ai joué encore un très bon match aujourd’hui. J’ai eu quelques diffi­cultés dans certains aspects du match et j’ai heureu­se­ment trouvé des solu­tions. Je pense que j’ai bien joué, notam­ment par rapport aux défis que j’ai à relever.

Justement, il y a quelques jours, vous ne jouiez pas à votre meilleur niveau et main­te­nant vous avez fait deux magni­fiques matches, y a‑t‐il une raison parti­cu­lière ?
Tous les jours, on travaille dur. Il n’y a aucune chance dans ce qui se passe. Quand on travaille, cela paie. Bien sûr, on ne sait pas toujours quand cela va commencer à payer, mais l’im­por­tant c’est tout le travail que je fais.

Que pensez‐vous de ces deux doubles fautes de Tomas ?
C’était géné­reux. Je n’en étais pas à des occa­sions de break, mais j’ar­ri­vais bien à retourner ses jeux de service et cela a été tout à fait inha­bi­tuel de sa part de me donner cette ouver­ture et, heureu­se­ment, j’ai réussi à en profiter.

Vous avez dit une fois que vous prévoyiez de rester dans les 50 meilleurs le plus long­temps possible, pour­quoi ne pas rentrer dans les 10 meilleurs ? Pensez‐vous que vous pouvez main­te­nant aller plus loin, peut‐être être dans les 5 meilleurs dans un proche avenir ? La deuxième ques­tion porte sur la finale de l’ATP Tour.
Oui, je peux faire encore beau­coup mieux que ce que je fais main­te­nant. Si vous m’aviez posé la ques­tion en 2008, au moment où j’ai décidé de devenir profes­sionnel, j’au­rais dit que je serais content d’être dans les 50 meilleurs ; main­te­nant, je me suis dit : « ce serait bon d’être dans les 10 meilleurs ». Au fur et à mesure, mes objec­tifs changent. Je me connais mieux, je vois les occa­sions qui s’offrent à moi et au fur et à mesure, je change mes objec­tifs. En tout cas, tous les objec­tifs que je me suis fixés cette année sont d’arriver petit à petit à pouvoir être dans cette finale à Londres. Cela signifie beau­coup pour moi, c’est très impor­tant. Les prochains matches demain et les autres, les 15 jours qui vont suivre vont être très impor­tants. Je vais essayer de gagner le plus possible.

D’après mes esti­ma­tions, vous n’avez perdu que deux points dans vos six derniers jeux de service. Pourriez‐vous faire des commen­taires sur votre perfor­mance et vos services aujourd’hui ?
Il a eu du mal effec­ti­ve­ment, même au premier set. J’ai réussi à le breaker au début du premier, mais ensuite, il a eu beau­coup plus d’oc­ca­sions que moi. Je sais bien que mon jeu dépend d’ar­river à garder mon service et dès le début, j’ai beau­coup insisté là‐dessus, je me suis concentré là‐dessus en simpli­fiant mon jeu au maximum. Même quand j’étais mené 0–30, j’ai réussi à m’en sortir. Je restais concentré sur ce que j’avais à faire, m’oc­cuper de mon propre service et ensuite essayer de me créer des occa­sions sur son service.


Que vous apportent Ljubicic et Piatti ? Ce qu’ils vous apportent se combine‐t‐il ?

Oui. En fait, ils se combinent en une seule personne et ils me parlent, mais ils parlent encore dix fois plus entre eux. Ce sont deux messages qui viennent de deux personnes diffé­rentes mais le message est toujours le même. Cela fait 18 mois avec Ivan et main­te­nant avec Riccardo, ils m’ont permis de comprendre quoi faire dans les moments impor­tants et attirer le maximum des occa­sions qui se présentent.

Le fait que vous soyez en finale demain, que cela signifie‐t‐il au point de vue canadien ?
C’est incroyable tout ce qui se passe main­te­nant, cette finale de demain me permettra, je l’es­père, de jouer encore un bon match et j’es­père profiter de la situa­tion, je sais quel défi il va falloir relever et je dois jouer mon meilleur tennis et j’es­père être prêt.

De votre envoyé spécial à Bercy