Novak Djokovic a remporté, hier, le Masters 1000 de Shanghai en dominant Juan Martin Del Potro au terme d’un superbe match. En conférence de presse, le Serbe revient sur les fondements de sa motivation et l’avenir doré de son adversaire.
Tous les enjeux autour de cette finale, ça vous a donné encore plus de motivation ?
D’abord, je dois dire que mon adversaire a été plus que décent. Je dirais qu’il est un joueur vraiment fantastique et une super personne. Il l’a encore montré. Il a une très belle personnalité et c’est un grand combattant. Tout au long du match et jusqu’au dernier point, je ne savais pas qui allait gagner le match. C’était une partie très égale. Comme je l’ai déjà dit, il aurait fait un très beau vainqueur s’il avait soulevé le trophée ici, à ma place. C’est vrai qu’au classement, avec mes titres à Pékin et ici, je me retrouve dans une position un peu meilleure qu’avant. Mais ça n’affecte pas ma motivation, je n’ai pas besoin de ça, de me dire que je vais être mieux au classement si je gagne le tournoi. Ma motivation, elle est là, tout le temps, d’autant plus quand je joue la finale d’un grand tournoi. Et je voulais ce titre au moins autant que mon adversaire.
A terme, vous pensez que Del Potro peut titiller le top du top, la place de numéro un, les Grands Chelems ?
Avec son premier service, il s’offre quelques points gratuits. Ca lui donne confiance dans ses coups de fond de court. Son coup droit est l’un des meilleurs du jeu, l’un des meilleurs que j’ai jamais dû relancer. C’est une arme énorme et il est très dangereux. Il a le potentiel pour gêner les meilleurs et gagner d’autres Grands Chelems. Sans aucun doute. Depuis son premier titre majeur en 2009, on sait qu’il a le calibre pour être un top player et un prétendant régulier à la victoire finale dans chacun des Grands Chelems. Avec son service, avec son jeu, avec sa taille et son déplacement qui est très bon… Il utilise très bien la géométrie du court. Il a une super anticipation et, mentalement, il est fort. Donc il a le potentiel, c’est sûr. Néanmoins, pour quelqu’un de sa taille, c’est deux ou trois fois plus dur physiquement de surmonter ce type de matches. C’est son plus grand obstacle, son plus grand challenge. Rester en bonne santé tout au long de l’année.
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Publié le lundi 14 octobre 2013 à 15:49