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La promesse Monfils

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La première semaine sur terre battue a livré ses premiers ensei­gne­ments. Et dans le clan trico­lore, Gaël Monfils a confirmé qu’il est bien la meilleure chance fran­çaise. Au point de rêver encore plus grand…

On ne cesse de le répéter, mais depuis janvier, Gaël Monfils est le meilleur trico­lore. Ses résul­tats et sa cinquième place à la Race en sont de parfaits indi­ca­teurs. Coaché par Mikael Tillstrom depuis l’automne dernier, le Parisien a démontré tous ses progrès au cours de sa semaine sur le Rocher. Si son poten­tiel n’est pas à prouver, le Tricolore a gagné en constance sous les ordres de son entraî­neur suédois. Le seul manque à cette symphonie presque parfaite est l’absence d’un titre après deux nouvelles finales perdues (Rotterdam et Monte‐Carlo) qui aurait été une juste récompense.

« Il y a des objec­tifs à court terme avant Roland Garros »

En atten­dant, la Monf accu­mule de la confiance. Forcément à moins de cinq semaines de Roland Garros, l’excitation commence à grandir. Monte‐Carlo a toujours été consi­déré comme un révé­la­teur des perfor­mances du côté de la porte d’Auteuil. Mais le prin­cipal inté­ressé n’y pense pas. « Il y a telle­ment d’objectifs à court terme avant Roland Garros. J’ai envie d’évoluer et de conti­nuer. Mon obses­sion, à l’heure actuelle, est d’arriver en forme à Madrid pour bien jouer, comme pour Rome. Et ensuite on parlera de Roland Garros. »

Trop long­temps branché sur courant alter­natif, menta­le­ment, c’est devenu un tout autre joueur. Le travail sur lui‐même entre­pris avec son staff commence à porter ses fruits. Et au lieu d’arriver dans l’inconnu, il est désor­mais rempli de certi­tudes. Pourvu que ça dure…