Membre du conseil des joueurs, dont une part importante estime que les revenus ne sont pas répartis équitablement sur le circuit, Vasek Pospisil a ajouté une pierre à l’édifice. Selon le Canadien, les organisateurs profitent davantage de l’argent généré par le tennis que les joueurs.
Le 207e joueur mondial a pu développer ses revendications concernant le prize money dans une colonne rédigée dans The Globe Mail. L’enjeu est d’obtenir plus de revenus pour les joueurs qui perdent lors des premiers tours des tournois majeurs. Vasek Pospisil développe : « On nous dit tout le temps de faire confiance aux tournois, que c’est un « partenariat ». Sauf que c’est du business. Les joueurs reçoivent le strict minimum, qui permet aux dirigeants d’éviter une révolution. Cependant, il ne faut pas oublier que l’instabilité a une histoire dans le tennis. En 2012, presque tous les joueurs (à part l’un d’eux, positionné très haut dans la hiérarchie) voulaient boycotter l’Open d’Australie. À cause de ces pressions, le prize money a augmenté en Grand Chelem ces dernières années. Je lutte simplement pour un équilibre des pouvoirs de chaque côté, pour que de véritables négociations aient lieu. Je me bats pour plus de justice et de transparence, rien de plus. » Lors du prochain US Open, ceux qui perdront au deuxième tour recevront 100 000 dollars, contre 3,85 millions pour le vainqueur.
Publié le dimanche 4 août 2019 à 18:00