AccueilATPPospisil : "En 2012, presque tous les joueurs voulaient boycotter l'Open d'Australie"

Pospisil : « En 2012, presque tous les joueurs voulaient boycotter l’Open d’Australie »

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Membre du conseil des joueurs, dont une part impor­tante estime que les revenus ne sont pas répartis équi­ta­ble­ment sur le circuit, Vasek Pospisil a ajouté une pierre à l’édi­fice. Selon le Canadien, les orga­ni­sa­teurs profitent davan­tage de l’argent généré par le tennis que les joueurs.

Le 207e joueur mondial a pu déve­lopper ses reven­di­ca­tions concer­nant le prize money dans une colonne rédigée dans The Globe Mail. L’enjeu est d’ob­tenir plus de revenus pour les joueurs qui perdent lors des premiers tours des tour­nois majeurs. Vasek Pospisil déve­loppe : « On nous dit tout le temps de faire confiance aux tour­nois, que c’est un « parte­na­riat ». Sauf que c’est du busi­ness. Les joueurs reçoivent le strict minimum, qui permet aux diri­geants d’éviter une révo­lu­tion. Cependant, il ne faut pas oublier que l’ins­ta­bi­lité a une histoire dans le tennis. En 2012, presque tous les joueurs (à part l’un d’eux, posi­tionné très haut dans la hiérar­chie) voulaient boycotter l’Open d’Australie. À cause de ces pres­sions, le prize money a augmenté en Grand Chelem ces dernières années. Je lutte simple­ment pour un équi­libre des pouvoirs de chaque côté, pour que de véri­tables négo­cia­tions aient lieu. Je me bats pour plus de justice et de trans­pa­rence, rien de plus. » Lors du prochain US Open, ceux qui perdront au deuxième tour rece­vront 100 000 dollars, contre 3,85 millions pour le vainqueur.

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