13 juin 2021, Stefanos est en finale de Roland‐Garros. Après deux sets de fou où il domine outrageusement Novak Djokovic, tous les spécialistes l’imagine déjà soulever enfin un trophée du Grand Chelem. Deux heures plus tard, le Grec est terrassé, battu par son mental et un Nole maitre de ses nerfs.
Depuis, le parcours du Grec ressemble à des montagnes russes parsemés de décisions « bancales », de choix de carrière discutables. Après avoir été inspirant, flamboyant, le Grec est rentré dans une dynamique destructive tant sur le plan du tennis que personnel.
Son idylle avec Paula Badosa semblait voué à l’échec tant le gamin de sa maman et de son papa n’était pas prêt pour ce brouhaha médiatique.
Et puis comme il fallait bien s’en sortir, voilà que Stefanos s’engouffrait dans le fameux syndrome du martyr comme s’il existait autour de lui des êtres malfaisants, Paula, Goran Ivanisevic, son père, les autres. Et pour clore le tout, les récents propos de sa maman qui ne l’épargne pas concernant sa séparation alors qu’elle devrait le protéger.
Stefanos a vu la lumière et comme Icar, ses ailes ont fondu, le voilà maintenant seul et triste.
Seul face à une réalité : un classement ATP indigne de son talent (34e) et sûrement peu d’envie à démarrer une nouvelle saison sur un circuit où l’idée même de rentrer dans le player’s lounge le hante, et lui noue la gorge.
Publié le samedi 6 décembre 2025 à 10:21