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Les Bleus par KO !

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C’est fait ! La France est quali­fiée pour les quarts de finale de la Coupe Davis après avoir remporté le double contre l’Allemagne, 6–4 6–3 6–2. Nicolas Mahut et Julien Benneteau ont tran­quille­ment disposé de la paire Begemann/Becker, sans forcer leur talent. Les Tricolores ont rempli leur mission, bouclant l’af­faire avant même les matches du dimanche. Voilà qui rassure et qui pour­rait offrir, éven­tuel­le­ment, la chance à Mahut de disputer un match de simple demain.

Du côté de Francfort, les Allemands étaient attendus au tour­nant. On se deman­dait dans quel état on allait retrouver les joueurs et leurs suppor­ters après le coup pris sur le casque la veille. Dans une Fraport Arena fina­le­ment bien terne côté teuton, les Tricolores ont muselé leurs adver­saires, se montrant toujours bien placés et très concen­trés. Un match sérieux et appliqué, dans la droite lignée de ce week‐end qui a bien réussi aux Bleus. Nicolas Mahut et Julien Benneteau ont joué facile, face à une paire Begemann/Becker qui semblait tout en réac­tion, accu­sant toujours un coup de retard. À la faveur de trois sets bien gérés et plutôt faci­le­ment empo­chés, les Français peuvent bomber le torse en terre germa­nique : ils obtiennent leur ticket pour les quarts de finale de la Coupe Davis 2015.

Mahut et Benneteau sans forcer

Ce samedi 7 mars 2015 avait des allures de dépu­ce­lage pour Nicolas Mahut. Une grande première réussie où l’Angevin n’a pas succombé à la pres­sion, bien aidé par un Bennet’ très présent et un clan trico­lore qui pous­sait sur le bord du court. Mahut aura même peut‐être le droit de gouter demain à son premier simple en Coupe Davis ! Un rêve éveillé en somme… Grace à cette victoire en double, les deux compères et amis de longue date ont offert la quali­fi­ca­tion au groupe France, sans avoir besoin de passer par la cage dimanche. Un premier tour globa­le­ment maîtrisé par l’en­semble de l’équipe, qui a le don de rassurer les obser­va­teurs après la diffi­cile finale de l’an passé. Bien que l’op­po­si­tion ne soit pas du même acabit qu’en novembre dernier, on a vu des Bleus rayon­nants à Francfort. Déterminés autant que déter­mi­nants, ils ont géré l’après‐Lille avec brio. Bravo Messieurs, et main­te­nant, place au spectacle ! 

De votre envoyé spécial à Francfort