AccueilCornet : "2 jours que je ne pensais qu'à ça…"

Cornet : « 2 jours que je ne pensais qu’à ça… »

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Vainqueur de Roberta Vinci pour la première fois de sa carrière ce lundi au premier tour de Roland Garros, Alizé Cornet était forcé­ment très satis­faite en confé­rence de presse. Pour autant, la Française refuse de s’en­flammer et garde la tête sur les épaules en vue de son prochain match, face à Alexandra Dulgheru.

Alizé, il y a quelques jours à Strasbourg, vous disiez qu’il ne fallait rien attendre de vous à Roland Garros. Finalement si ?

En tout cas je suis très contente d’avoir brisé le sort contre Vinci et gagné ainsi sur ce Central. Comme quoi, de tournoi en tournoi, ça peut vrai­ment changer. L’atmosphère qu’il y avait sur ce court aujourd’hui m’a vrai­ment aidée je crois. Même après avoir perdu le premier set, je suis bien restée dans mon match, j’ai réussi à réagir. Je me suis énervée au début du 2e set et fina­le­ment, pour une fois, ça a été béné­fique. Je sentais que j’étais présente mais je n’ar­ri­vais pas à retourner les choses. Cette petite colère m’a mis le coup de pied aux fesses dont j’avais besoin pour me relancer.

Qu’avez‐vous changé juste­ment à 6–4 2–1 contre vous ?
Pas grand chose fina­le­ment car je savais que j’étais sur la bonne route tacti­que­ment, et ce dès le début du match. Le problème c’est qu’au début, je faisais trop de fautes. Au début du 2e, j’ai commencé à m’en­cou­rager à haute voix après chaque point. Ça m’a mis dedans et les gens se sont mis à m’en­cou­rager plus aussi. Et puis j’ai joué de plus en plus juste égale­ment. Cette victoire, c’est une belle satis­fac­tion, d’au­tant plus que j’avais perdu contre elle à Madrid il y a quelques jours. Or les grands se servent de leurs défaites pour progresser, et c’est ce que j’ai su faire aujourd’hui. Je suis fière de ça.

Finalement, est‐ce que ce n’est pas ton meilleur match à Roland Garros ?

Je ne me souviens pas de tous mes matchs ici, donc c’est diffi­cile à dire. Mais oui, c’est un des matchs où j’ai été la plus solide, où j’ai joué le plus juste. Je savais que c’était un gros chal­lenge pour moi, ça faisait 2 jours que je ne pensais qu’à ça. Après, je ne vais pas m’en­flammer non plus. Mais c’est sûr que c’est un match complet qui me met sur une bonne dyna­mique pour la suite du tournoi.

De votre envoyée spéciale à Roland Garros

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