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Djokovic au rendez‐vous !

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Novak Djokovic est de retour en finale à Roland Garros, après sa victoire contre Ernests Gulbis 6–3, 6–3, 3–6, 6–3. Un match globa­le­ment maîtrisé par le Djoker, qui aura aussi joué à se faire peur. Nadal ou Murray sera son ultime adversaire. 

Novak Djokovic aura du puiser en lui‐même et se faire violence pour conclure son match et l’emporter aujourd’hui. Alors que les deux premiers sets ont été très bien gérés par le numéro deux mondial, il a ensuite connu une baisse de régime signi­fi­ca­tive au cours de la troi­sième manche. Idéal pour Gulbis afin de se se relancer. Le Letton, hors du coup dans le début de partie, commet­tant bien trop de fautes pour faire douter Djokovic, n’en deman­dait pas tant. Ne lâchant pas l’af­faire, même mené deux sets à rien, Gulbis aura fait honneur à son statut de surprise du tournoi. Le match n’aura donc pas été à sens unique, tant le Serbe a paru hors du coup sur sa fin de match. Sa raquette explosée – ce qui lui vaudra les sifflets du public – au début du deuxième set peut en témoi­gner. Mais l’ex­pé­rience et la rigueur du cham­pion auront fait la diffé­rence en fin de match. 6–3, 6–3, 3–6, 6–3. Djokovic pouvait souf­fler, soulagé de sa victoire. Le revoilà en finale. 

Un coup de mou inquiétant

Une victoire logique pour Djokovic mais elle fut plus dure à se dessiner que prévu. Le Serbe avait pour­tant tous les ingré­dients pour l’emporter, tant dans ses retours très bons que par la force de son service. Mais personne n’est à l’abri d’un passage à vide. Le coup de mou du Djoker serait‐il dû à la chaleur, nouvelle invitée de la quin­zaine ? Il serait bon pour le numéro deux mondial qu’il n’en connaisse pas d’autres dimanche, pendant la finale, ou les degrés seront aussi au rendez‐vous. Quelque peu frustré et énervé pendant le match, le Serbe ne nous a pas habi­tués à pareilles scènes. Mais l’es­sen­tiel est là, avec cette quali­fi­ca­tion pour la finale, la deuxème à Roland pour Djokovic. Il n’est plus qu’à un pas de ce trophée qui lui manque tant. Seul Nadal ou Murray peuvent encore lui barrer la route. 

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