AccueilFederer : «C'est fou que l'on discute au sujet du favori »

Federer : « C’est fou que l’on discute au sujet du favori »

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Tranquille, le Suisse a évoqué en confé­rence de presse cette édition 2012 en rendant hommage à Novak Djokovic tout en préci­sant bien que seul Rafael Nadal restait le joueur à battre.

Roger, quel est votre favori ?

Je me demande bien pour­quoi on se pose cette ques­tion. Rafael a gagné Monte Carlo, Barcelone, Rome, il vise un 7ème titre, donc il faut commencer par ça, c’est presque fou que l’on puisse imaginer qu’il n’est pas le favori. Pour moi, le sujet est clos, c’est lui le grand favori et ce même si lui s’en defend. D’ailleurs c’est assez malin de sa part. 

Vous vous êtes un peu plaint d’avoir à jouer souvent en night session, cela ne risque pas d’être le cas ici ?

Je ne me suis pas plaint. J’ai juste évoqué le fait que se retrouver le soir en famille, c’était plutôt agréable car dans la vie il n’y a pas que le tennis. Mais là on est dans un tournoi du Grand Chelem, donc tout est diffé­rent, on ne joue qu’une fois tous les deux jours, on peut gérer son temps de façon opti­male, c’est beau­coup plus agréable et surtout cela me convient mieux. 

L’an dernier on avait l’im­pres­sion que vous vouliez jouer moins, or c’est le contraire qui se passe cette année ?

J’avais de tout façon l’in­ten­tion de jouer des matches en indoor cette saison, c’est pour cela que je suis allé à Rotterdam, c’était le bon moment pour le faire. De tout façon, j’ai remarqué que lorsque l’on coupe tota­le­ment entre l’Open d’Australie et Indian Wells, on a du mal à revenir très vite à son meilleur niveau. A vrai dire, je me suis aussi dit que j’al­lais voir comment on allait se comporter en Coupe Davis pour faire des choix sur ma prépa­ra­tion sur terre battue. Et c’est vrai que je n’étais pas certain de jouer Madrid et Rome. 

Vous avez gagné les 4 tour­nois du Grand Chelem mais pas d’af­filée, Djokovic a cette possi­bi­lité, qu’en pensez‐vous ?

Gagner déjà trois à la suite, c’est extra­or­di­naire, alors quatre, c’est juste dingue. Aujourd’hui cette situa­tion profite au tennis, car on met en avant nos performances. 

Quel est le plus grand défi pour vous, jouer sur terre battue en 5 manches ou en 3 sets sur gazon aux Jeux Olympiques ?

Je n’ai pas encore eu le temps de penser à cela, ou de me projetter sur les Jeux Olympiques. Jouer sur gazon en trois manches est un vrai piège car il suffit d’un retour, d’un service raté pour que cela vous coute cher. Sur terre, vous avez le temps, et même si vous faites des erreurs, vous pouvez vous rattraper. Pour moi gagner en 5 manches sur terre battue, c’est moins diffi­cile car on a plus de marge.

De votre envoyé spécial à Roland Garros

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