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Federer, et maintenant ?

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Après la décep­tion de la finale de Wimbledon, c’est déjà le temps de se projeter sur la suite de la saison de Roger Federer.

« Je suis assez doué pour passer à autre chose. » Lors de sa confé­rence de presse qui a suivi sa défaite au terme d’une finale épique à Wimbledon face à Novak Djokovic, Roger Federer a adopté « la posi­tive atti­tude ». Il a surtout voulu retenir ce qui avait bien fonc­tionné : « Je sais ce que j’ai bien fait, à quel point j’étais près de l’emporter. Je suis heureux d’avoir aussi bien joué pendant ce tournoi et à Halle, et aussi de me sentir si bien sur le plan physique main­te­nant. » Une excel­lente forme qu’il doit aussi à son choix de s’aligner sur terre battue. En déci­dant de rejouer sur ocre (après trois ans d’absence), le Suisse a pu garder le rythme et cela s’est ressenti lors de la quin­zaine londo­nienne. Tout l’inverse de ce qui s’était passé en 2018.

À l’US Open, Federer a soif de revanche

Néanmoins, le Bâlois a décidé de s’accorder un peu de temps avant de reprendre et zappera, comme l’année dernière, le Masters 1000 cana­dien de Montréal : « Je vais juste prendre assez de temps pour me préparer pour Cincinnati et repartir à partir de là. » Dans l’Ohio, tournoi dont il détient le record avec sept titres, le Suisse est comme chez lui d’au­tant que les condi­tions de jeu sont rapides et favo­rise son jeu offensif. Il y défendra une finale où il avait été battu par… Novak Djokovic. Mais son objectif sera ailleurs avec l’US Open en ligne de mire. Dans la Big Apple, le maestro arri­vera revan­chard avec l’envie d’effacer sa piteuse défaite en huitième de finale face à l’Australien John Millman. Une rencontre où, dans la moiteur new‐yorkaise, il avait sans doute livré l’une de ses plus mauvaises pres­ta­tions en Grand Chelem de toute sa carrière. Et avec ce Federer 2.0, même à 38 ans, tout sera possible. Son niveau de jeu londo­nien en est la plus belle preuve.