AccueilMaria Sharapova : "Je vais me battre sur chaque point, croyez-moi !"

Maria Sharapova : « Je vais me battre sur chaque point, croyez‐moi ! »

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Maria Sharapova était pressée pour sa confé­rence de presse de fina­liste, à Roland Garros. La Russe est déjà plei­ne­ment concen­trée sur son match de ce samedi, face à Simona Halep. Un match qui pour­rait lui permettre de remporter son cinquième titre en Grand Chelem, son deuxième à Paris. Une occa­sion à ne pas manquer.

Vous avez l’im­pres­sion, comme nous, qu’il y a une nouvelle vague de joueuses en ce moment ?

Oui, tout à fait. C’est ce que nous a appris ce tournoi, selon moi. Il y a plus de jeunes, on le voit depuis deux semaines. J’ai eu la chance d’avoir affronté deux d’entre elles (Garbine Muguruza en quarts et Eugenie Bouchard en demi‐finale) et ces deux‐là ont vrai­ment joué à un très haut niveau. Il y a beau­coup de positif à attendre de cette nouvelle génération.

Simona Halep prend souvent la balle au rebond, un peu comme Kim Clijsters. C’est une compa­raison que vous confirmez ?

Oui. On a joué un match très diffi­cile il y a quelques semaines (NDLR : en finale, à Madrid, et Sharapova s’était imposée 1–6 6–2 6–3). Son niveau s’est vrai­ment amélioré cette année, je crois qu’elle s’est énor­mé­ment entraînée. C’est une adver­saire très diffi­cile à manoeu­vrer, elle n’a pas perdu un seul set depuis le début du tournoi… Mais bon. Nous sommes toutes les deux en finale. Qu’importe l’ad­ver­saire de l’autre côté du filet ; c’est une grande oppor­tu­nité et un moment impor­tant pour nous deux. Je me battrai sur chaque point, soyez‐en sûrs.

Que pensez‐vous de votre adver­saire en finale ?

Depuis un an, elle (Simona Halep) a réussi des perfor­mances très régu­lières, progres­sant constam­ment au clas­se­ment. Elle va être numéro trois mondiale, c’est bien. C’est une qualité pour une joueuse d’être aussi régu­lière toutes les semaines. Elle a gagné six titres l’année dernière. C’est impres­sion­nant, non ? Elle mérite clai­re­ment d’être à ce niveau‐là. Elle est solide dans son jeu, c’est une adver­saire physique. Il faudra être prête à se battre quel que soit le nombre d’heures contre elle.

Vous n’avez pas toujours pratiqué votre meilleur tennis dans ce Roland Garros. Mais vous vous en êtes toujours sortie…

Oh, dans un Grand Chelem, on veut toujours montrer son meilleur visage, prati­quer le meilleur tennis, être au top. Mais ce n’est pas forcé­ment le cas, d’au­tant que le tournoi est long. Vous avez des hauts, des bas… Moi, j’ai eu plusieurs matches diffi­ciles, où j’ai été poussée dans mes derniers retran­che­ments. Mais ce n’est pas forcé­ment un mauvais senti­ment que de gagner en n’étant pas au top… Au cours de ma carrière, ça m’est arrivé plein de fois de me dire, à la fin d’un match : « Tu n’as pas joué ton meilleur tennis, mais tu as gagné, c’est super ! » C’est aussi une force de réussir ce type de performances.

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