AccueilRadwanska : "Ce n'est pas un 10 000$, mais un Grand Chelem"

Radwanska : « Ce n’est pas un 10 000$, mais un Grand Chelem »

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Battue par Tsvetana Pironkova sous la pluie, Agnieszka Radwanska a adressé de vives critiques à l’or­ga­ni­sa­tion du tournoi en confé­rence de presse. Pour sa première à la tête de Roland Garros, Guy Forget risque de s’en souvenir bien long­temps…

Roland Garros 2016 est défi­ni­ti­ve­ment maudit. Après la cascade de forfaits, le tournoi est confronté à une météo pourrie qui met en avant son insuf­fi­sance en terme d’in­fra­struc­tures. Un manque qui est pointé du doigt depuis de (trop) nombreuses années. La lenteur du projet porte un sérieux préju­dice à la noto­riété du Grand Chelem pari­sien. Après le washout de ce lundi (journée sans le moindre match), les rencontres ont été forte­ment pertur­bées ce mardi. Et le dérou­le­ment de la journée n’a pas plu à Agnieszka Radwanska. L’organisation a exigé la reprise de son huitième de finale perdu contre Tsvetana Pironkova (2−6 6–3 6–3) alors que la pluie tombait encore. En confé­rence de presse, la Polonaise a vive­ment critiqué le tournoi. « Je suis telle­ment surprise et en colère que l’on ait dû jouer sous la pluie. Ce n’est pas un tournoi 10 000 , mais un Grand Chelem ! Comment peut‐on laisser des joueurs sous la pluie ? Je n’ai pas pu jouer dans de telles condi­tions. Je ne sais pas s’ils se soucient de ce que l’on pense. J’imagine qu’ils s’oc­cupent d’autres choses. Je suis juste énervée. »

Une critique qui fait écho à celle exprimée par Novak Djokovic sur l’ab­sence d’éclai­rage au sein du stade Roland Garros. L’édition 2016 restera dans les mémoires, non pas pour les perfor­mances spor­tives, mais pour les consé­quences qu’elle peut avoir sur l’avenir du tournoi. Roland Garros se doit de se moder­niser afin d’ac­cueillir le public et les joueurs dans des condi­tions opti­males. Autrement dit, dans un stade digne d’un tel événe­ment. C’est une ques­tion de survie pour le tennis fran­çais. Aux auto­rités d’en prendre conscience le plus rapi­de­ment possible. Car se faire comparer à un tournoi 10 000 n’est sans doute pas la meilleure publicité…

De votre envoyé spécial à Roland Garros