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Serena : « Comme un rêve »

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Serena Williams écrit encore plus l’histoire avec ce 20eme titre du Grand Chelem. L’Américaine est à la moitié d’un Grand Chelem calen­daire. En confé­rence de presse, la numéro 1 mondiale savoure pour le moment.

Vous avez été malade, vous avez été menée, cette victoire rend‐elle le trophée encore plus particulier ?

« Cela rend le trophée encore plus spécial. Je voulais vrai­ment le gagner. J’ai toujours eu des occa­sions dans ce match. J’ai été menée au deuxième, troi­sième et quatrième tour. C’est sûre­ment le moment le plus diffi­cile pour moi de remporter le trophée. Je suis contente d’y être arrivée. Je n’arrive toujours pas à croire que c’est la réalité ! »

Comment êtes‐vous senti dans le deuxième set ?

« C’était inté­res­sant, car habi­tuel­le­ment je deviens vrai­ment nerveuse. La dernière fois que j’ai gagné ici, j’étais si nerveuse. Cette fois, je ne l’étais pas. Je suis devenue un peu tendue mais pas très nerveuse. Elle a commencé à bien jouer, j’ai fait des doubles fautes. Mon premier service m’a alors abandonné. »

Qu’est-ce que repré­sente ce 20eme titre en Grand Chelem ?

« Je n’ai pas vrai­ment eu le temps de réaliser. Je suis excitée ! J’étais toujours en train de célé­brer le 19eme que je suis déjà à 20. C’est comme un rêve ! »

Pouvez‐vous nous expli­quer vos dernières 48 heures ?

« C’était un cauchemar ! Après les demi‐finales, je ne suis pas venue devant la presse. J’étais complè­te­ment à côté de la plaque. J’ai eu du mal à rentrer à la maison. J’ai pris une douche et je me suis mise au lit. Je me suis levée à 16h ou 17h hier (lire ce vendredi). Je me suis dit qu’il fallait que je marche, que je sorte, je n’en peux plus d’être enfermée. J’ai besoin d’air. Après avoir marché, j’ai vu les kinés, les méde­cins et j’ai même dit : « je ne suis même pas sûr de pouvoir jouer. » C’était vrai­ment une mauvaise dernière nuit. Je me suis entraîné ce matin, je jouais pas mal. Je me disais : bon ça fait 30 ans que je joue au tennis, je sais jouer. Il n’y a plus qu’à. »

De votre envoyé spécial à Roland‐Garros


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