La France s’incline finalement 3–1 contre la Slovaquie à Bratislava. Ce dimanche Cibulkova et Hantuchova étaient trop fortes pour les Bleues. Les premières disposent facilement et respectivement de Pauline Parmentier 6–4, 6–3 et de Alizé Cornet, 6–3, 6–4. Contrairement à samedi, les Tricolores n’ont jamais semblé être en mesure de l’emporter. Epilogue d’un tris te week‐end slovaque.
Comme samedi, Pauline Parmentier est la première à lancer les hostilités, face à Cibulkova. On espère beaucoup de ce match tant la Française a montré des signes de satisfaction la veille face à Hantuchova, contrairement à son adversaire du jour complètement passée à côté de son match face à Razzano. Hélas, les trois heures de match de la veille auront raison de la résistance de Pauline. La Tricolore résiste jusqu’à 4–4 dans le premier set. La cadence imprimée par la petite Slovaque finit par faire craquer la numéro un Française. 6–4 pour Cibulkova.
Mais Pauline ne se laisse pas abattre pour autant et prend l’avantage 2–0 dans le second round. Eclaircie de courte durée car Cibulkova recolle vite au score et fait valoir son statut de 16ème mondiale. Elle ne passera pas à côté d’un second simple et certainement pas devant son public. C’est elle qui a le contrôle de la partie, elle imprime le rythme et fait mal à Parmentier. Cette dernière ne peut faire mieux que de résister. Insuffisant pour s’imposer. Et la Française perd la deuxième manche 6–3 après seulement 1h18 de jeu.
« Contre une fille qui est très agressive comme elle, ça devient plus compliqué. J’avais du mal à relancer et quand l’échange commençait à durer, c’est elle qui prenait rapidement le dessus sur moi. J’avais du mal à la repousser. Forcément, les trois heures de samedi se sont ressenties, mais si on veut faire de grandes choses, il faut être capable de rebondir, même après un match comme celui‐là. Pour l’équipe, pour le staff, j’aurais aimé rapporter ce point », rapporte Pauline après le match. La pression est désormais sur les épules d’Alizé Cornet.
Cornet remplace Razzano
A la surprise générale, Nicolas Escudé décide de titulariser Alizé Cornet en lieu et place de Virginie Razzano pour ce simple qui s’annonce décisif. Pourquoi le Capitaine opte pour ce choix là alors que Virginie a réalisé un excellent match la veille ? Pourquoi le Capitaine décide de lancer dans l’arène Alizé dans un match couperet alors que la joueuse enchaîne les contre performances en Fed Cup et montre de réelles limites sur le plan psychologique ? Les réponses interviendront plus tard.
Mais à l’issue de la défaite d’Alizé, il est légitime de se les poser. Comme souvent, Cornet est lâchée dans l’arène pour maintenir la France hors de l’eau. Lourde tâche. Une de plus pour l’ancienne Top 20 en Fed Cup. Dans le premier set, la Niçoise tient le coup jusqu’à 3–3. Daniela Hantuchova n’impressionne pas. Dommage que la Française soit trop inconstante car Alizé joue bien et pourrait se détacher en évitant des fautes bêtes. Un coup d’accélérateur plus tard, Hantuchova empoche le premier set.
Puis breake dans le second. La tâche d’Alizé prend un peu plus de poids. Comme si ça ne suffisait pas mais la Bleue arrive à rester dans le match et pratique un excellent tennis par intermittence, ce qui lui permet de recoller à 4–4. Lors du neuvième jeu, au courage, elle sauve deux balles de break avant de perdre son engagement. Puis sauve une balle de match à 4–5 et obtient des balles d’égalisation. Le clan français y croit. Mais l’inconstance, ce vilain défaut qui ne pardonne pas finit par faire plier la Française. Sans forcer son talent, Daniela Hantuchova apporte le point décisif à la Slovaquie après un 6–4 dans le second set.
La France, défaite, est condamnée à disputer un match de barrage en avril pour se maintenir dans le groupe mondial II. Les Bleues n’en finissent plus de dégringoler et ça commence à vraiment devenir inquiétant. Il est grand temps de faire bouger les choses dans le tnnis féminin français. Car en plus de la défaite face à un équipe slovaque plus forte sur le papier, c’est encore un triste épisode que viennent de vivre les Bleues. Un de plus. Bartoli toujours absente, le pathétique feuilleton Rezaï, Alizé qui n’assure toujours pas en Fed Cup, un Capitaine dont le management est décrié… les maux sont nombreux pour une équipe qui voulait revenir au plus vite dans le groupe mondial I. Mais il va falloir se faire à l’idée que les Tricolores sont à leur place.
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Publié le dimanche 5 février 2012 à 17:52