Une interview insolite de Kim Clijsters, interrogée sur la Chine, le pays de son adversaire Li Na, en finale de l’Open d’Australie.
Vous êtes quelqu’un de superstitieux. Que mangez‐vous de particulier la veille d’une grande finale ?
“Comme nous sommes dans un appartement, c’est différent. Je sais qu’il y a de toute façon toujours de la soupe. Cela me convient très bien. Chacun peut prendre ce qu’il veut. Ma superstition ne va de toute façon pas jusque‐là.”
Vous ne comptiez pas manger chinois…
“Non, tout de même pas…” (sourire)
Au fond Kim, que connaissez‐vous de la Chine ?
“Je n’y suis encore jamais allée. J’aurais dû me rendre à Pékin à l’automne dernier, mais cela ne s’est pas produit.”
Appréciez‐vous la nourriture chinoise ?
“Pour être honnête, je trouve que dans beaucoup de restaurants chinois en Belgique, la nourriture n’est pas des plus fraîches et ne ressemble à rien. Je sais qu’ils y ajoutent beaucoup d’additifs aromatiques et d’autres trucs, et je n’en suis pas très fan. En revanche, si on peut retourner à l’origine des mets comme nous avons fait en Thaïlande, c’est très bon.”
La médecine chinoise aussi…
“Oui. Le yin et le yang. L’acupuncture aussi, même si je ne sais pas d’où toutes ces techniques sont réellement issues. Sam pratique l’acupuncture et diverses kinés du circuit ont aussi suivi des cours. Cela permet d’activer ou de relaxer certaines zones.”
Vous avez aussi déjà fait du tai chi, non ?
“Oui, c’est exact. Pendant un petit temps, mais je préfère le yoga. Je n’aime pas trop planer dans les hautes sphères. Je préfère garder les pieds sur terre…” (sourire)
Publié le samedi 29 janvier 2011 à 11:00