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Vera a fait taire certaines critiques

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Le coach de Vera Zvonareva, Sam Sumyk, qui est aussi un de nos blog­geurs, revient pour nous sur la saison de sa joueuse, fina­liste du Masters et qui ne compte pas s’ar­rêter là.

Sam, Vera a fait une saison en tout point remarquable ?
C’est vrai que Vera a réalisé une année assez excep­tion­nelle, notam­ment sur le Masters où elle domine la numéro 1 mondiale, Ivanovic et Dementieva, cela a fait taire quelques spécia­listes qui avaient presque osé déclarer qu’elle n’avait pas sa place à Doha. En finale, il lui a manqué un set, cela confirme qu’il y a encore des domaines dans lesquels on doit progresser.


Ca y est on connait le régle­ment du coach on court, va falloir accepter les micros pour pouvoir parler à sa joueuse ?


C’est très bien, moi ça me convient, je mettrai le micro dans mes chaus­settes (rires), plus sérieu­se­ment comme je l’ai dit cette règle est une volonté de la WTA pour rendre son spec­tacle plus attrayant, c’est comme le choix de Doha pour le Masters !

C’est vrai que jouer devant des tribunes vides c’est pas terrible ?
Attention, il ne faut pas dire cela, je me suis renseigné car en début de semaine j’ai été aussi supris que vous. Et bien tenez vous bien, toutes les places étaient vendues. Chez nous, quand on achète une place, on fait tout pour aller assister au spec­tacle, là‐bas visi­ble­ment ce n’est pas dans leur tradi­tion. D’ailleurs, l’am­biance en finale était celle d’un Masters, de plus la vraie info c’est quand même que le prix a été descerné par la compagne du prince, et ça dans ce pays, c’était une première. Enfin, au niveau de l’or­ga­ni­sa­tion, il n’y avait rien à dire, c’était tip top.

Tu fais quoi main­te­nant ? Repos ? Planning ?
J’ai dit à Vera de se relaxer, d’ou­blier le tennis, de s’amuser, de faire des choses que l’on ne peut pas faire en tant normal. C’est tout simple en fait.

On dit que cette période permet de préparer l’année qui vient, de faire du foncier ?
C’est vrai, en même temps le foncier c’est bien, mais le tennis est un sport de match, de duels, c’est ce qui rend ce sport aussi attrayant, le tennis c’est avant tout de la compé­ti­tion. Après, il faut se donner les moyens d’être compé­titif, mais j’ai tendance à dire qu’une inter­saison aussi longue c’est pas l’idéal, moi j’ima­gi­nerai bien une saison tennis­tique avec une vraie coupure au milieu, pour se reposer, recharger les accus, là c’est pas pareil du tout.

Sam, tu as vu que Luca, arrive dans la famille des coaches ?

Bien sur que j’ai vu ça, WLT va devenir le spécia­liste du tennis féminin (rires) plus simple­ment, je lui souhaite bonne chance, et je lui dis à bientôt car très vite on va se croiser sur les courts. 

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