AccueilJeux OlympiquesLe gazon londonien : un art

Le gazon londo­nien : un art

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Prenons à nouveau des nouvelles de ce fameux gazon qui a fait la renommé du tournoi anglais. Cette fois‐ci par l’in­ter­mé­diaire de Mats Wilander qui est allé à la rencontre du chef des jardi­niers de Wimbledon Neil Stubley. Voici ce qu’il en est ressorti.


Quels genres de test avez‐vous effectué pour main­tenir la qualité des terrains ?

Ces deux dernières années, une fois que le tournoi était terminé nous avons testé plusieurs types de semences pour voir comment elles réagis­saient. Nous les avons fait germer à diffé­rents stade de germi­na­tion pour juste­ment essayer d’accélérer ce processus. On a pu accé­lérer ainsi le point où la semence était dormante puis l’ar­rivée à germi­na­tion. La bonne chose c’est que la ryegrass (type de gazon utilisé) peut germer en cinq jours. Ça peut faire donc pousser l’herbe plus vite, c’est pratique compte tenu du temps qu’on. On s’est aperçu que l’herbe véri­table pous­sait à certains endroits égale­ment. Grâce à tout ça on aura des condi­tions très très bonnes, un rebond excellent. Il n’y a pas eu de dommage à cause de l’hu­mi­dité et du moment qu’on retrouve ces condi­tions je pense qu’on pourra garantir un rebond parfait.

Parlez‐nous de ce gazon qui a, énor­mé­ment changé au fil des ans.
Au début des années 2000 nous avons fait quelques recherches pour trouver diffé­rents types de gazon et voir lequel était le mieux pour nous. Nous avons opté pour la ryegrass qui est un petit peu plus touffu, qu’on utilise désor­mais à 100% et donne vrai­ment un bond rebond. Elle est assez épaisse et plus molle que l’herbe qu’on utili­sait avant ce qui permet d’avoir un rebond un tout petit peu plus haut. C’est ce que nous recher­chions, car elle absorbe aussi la puis­sance de la balle. 

Ces expli­ca­tions appor­te­ront sûre­ment une réponse à ceux qui trouvent que les matchs à Wimbledon sont de plus en plus lent.

La vidéo origi­nale pour les curieux