Il y a chez le directeur de l’Open d’Australie, Craig Tiley, quelque chose qui frise l’indécence. A chaque fois qu’un événement marquant remet en cause la saison 2020, le « mec » pointe le bout de son nez pour nous expliquer que son tournoi est le meilleur du monde dans un pays qui est en sécurité : « Ils vont venir dans un environnement où ils sentiront en sécurité, le soleil brille et la plupart d’entre eux viennent de l’hémisphère nord où ce sera le milieu de l’hiver… »
Visiblement, il a la mémoire courte et surtout oublie d’expliquer que si les joueurs adorent venir en Australie c’est aussi parce que l’Open d’Australie a les moyens de les convaincre en leur proposant notamment des billets d’avions gratuits et un certain nombre d’autres avantages liés à un financement important de l’Etat de Victoria (de la ville de Melbourne).
Donc le fameux « Happy Slam » n’est pas vraiment ce qu’il prétend être surtout quand on connaît le dessous des cartes. « Ils me font marrer les Australiens à nous donner des leçons » m’avait confié un arbitre chevronné m’expliquant que les services proposés aux joueurs pour venir en Australie pouvaient être finalement qualifiés de concurrence déloyale par rapport aux autres tournois du Grand Chelem.
Publié le mercredi 22 juillet 2020 à 12:41