Rafael Nadal a laminé Dusan Lajovic en huitièmes de finale, à Roland Garros. Une victoire 6–1 6–2 6–1 qui l’envoie défier David Ferrer en quarts. En conférence de presse, le Majorquin n’a pas voulu s’étendre sur ses problèmes de dos. Ni montrer trop d’assurance quant à son niveau de jeu. Il prend les matches les uns après les autres, selon la formule consacrée ; point.
Rafa, on dirait bien que tu es à ton meilleur niveau, dans ce tournoi de Roland Garros…
Je ne sais pas, je ne sais pas. Je n’en ai aucune idée. Jusqu’à présent, j’ai gagné parce que j’ai fait ce que j’avais à faire. J’ai pratiqué un bon niveau de tennis, je pense. J’ai bien fait les choses. Après, lorsqu’il y a des moments plus difficiles, lorsque tu avances dans le tournoi, tu es obligé de monter encore d’un cran, d’élever ton niveau pour être capable de faire face à des adversaires comme David (Ferrer). Les joueurs qui arrivent en quarts de finale sont des joueurs de très haut niveau. Si je suis capable de lui faire face correctement, j’aurai des opportunités. Pour la suite, je ne peux pas m’avancer plus.
Mais tu pratiques le meilleur tennis de ta saison, tu ne trouves pas, non ?
Je ne sais pas, je t’assure ! Je le répète, mais la seule chose que je sais, c’est que j’ai eu un niveau très variable tout au long de cette saison sur terre battue. Cela a constamment évolué. Mais j’ai eu l’impression que je m’améliorais à chaque tournoi disputé. C’est une réalité. Maintenant, jusqu’où je vais aller ? Je ne sais pas, on verra, et ça passera par ce match contre David (Ferrer) après‐demain.
Tu sembles avoir gagné quelques kilomètres/heure au service, par rapport à tes tours précédents. C’est quelque chose que de voulu ?
Pas du tout, je ne suis pas une machine. Je joue avec des sensations plus ou moins meilleurs, avec des conditions particulières… Depuis le deuxième tour, je servais un peu mieux. J’arrivais à imprimer un peu plus de vitesse et j’avais l’impression d’avoir un geste plus fluide. L’idée, c’était donc de faire perdurer ces sensations, de sentir mon coup, de conserver cette fluidité. Tout en essayant d’améliorer encore un peu tout ça. Contre David (Ferrer), ça va être essentiel, parce que c’est un garçon qui retourne de façon formidable. Il est redoutable. Il faudra vraiment que je fasse de mon service une force, et non une faiblesse.
Tu peux parler de ton dos ?
J’ai déjà dit l’autre jour que j’avais eu un problème, une gêne au dos. Le dos est une partie du corps qui est assez imprévisible. En Australie, j’avais déjà senti quelque chose. Ici, à Roland Garros, j’essaie de vivre avec cette gêne de la meilleure façon possible. Mais ça change beaucoup, je vous assure, je ne vous mens pas ! C’est vraiment très imprévisible. Je ne souhaite pas non plus m’étendre sur le sujet. J’ai des adversaires redoutables. Donc je préfère parler du match, c’est une question de respect pour l’adversaire.
LES HITS DE ROLAND GARROS
-
1. Federer commencerait‐t‐il à en avoir marre ?
2. Novak Djokovic au sujet de Dusan Lajovic, adversaire de Rafael Nadal en 1/8èmes à Roland Garros
3. Les mots de Novak Djokovic après sa victoire sur Jo‐Wilfried Tsonga en 1/8èmes à Roland Garros
La nouvelle raquette de Nadal spécial French Open est arrivée
Publié le lundi 2 juin 2014 à 17:27