AccueilRoland GarrosIl ne fallait pas énerver Roger Federer

Il ne fallait pas énerver Roger Federer

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Très contrarié par une déci­sion de l’ar­bitre qui lui a infligé un aver­tis­se­ment dans la deuxième manche, Roger Federer s’est imposé avec force et classe au deuxième tour de Roland Garros face à Marin Cilic : 6–2, 2–6, 7–6(4), 6–2 après 2h40 de jeu.

Étincelant dans la première manche, le Suisse n’a fait qu’une bouchée du Croate, se permet­tant même quelques coups dont il a le secret dont un sublime retour amorti. La deuxième manche démarre plus diffi­ci­le­ment pour le Bâlois avec un break concédé d’en­trée avant ce qui s’ap­pa­rente comme le tour­nant du match. Récoltant un aver­tis­se­ment sévère alors que Cilic était au service, Roger a discuté longue­ment avec l’ar­bitre se permet­tant même de « l’en­guir­lander ». 2–6 pour Marin.

On se demande alors si « Rog » va pouvoir surmonter cet épisode fâcheux. 

Il le fera de la plus belle des manières en se recon­cen­trant tota­le­ment dans sa partie et en lami­nant litté­ra­le­ment le Croate grâce notam­ment un service diabo­lique (69% de premières balles, 75% de points remportés derrière celles‐ci). Variant énor­mé­ment grâce à sa fameuse palette de coups, Federer demeure plus jeune que jamais et finit par s’im­poser devant un Philippe‐Chatrier acquis à sa cause. 

Qualifié pour le troi­sième tour, Roger affron­tera l’Allemand Dominik Koepfer pour une place en deuxième semaine de Roland Garros. Une jeunesse éternelle.