Contraint à l’abandon contre Illya Marchenko alors que ce dernier menait 2–6 6–4 5–0, Gaël Monfils a expliqué en conférence de presse qu’il souffrait du dos depuis Wimbledon. Le Parisien a expliqué qu’il allait passer des examens pour connaître la nature exacte de sa douleur. Voilà une mauvaise nouvelle qui conclut un été bien difficile pour La Monf…
Qu’est-ce qui s’est passé Gaël ?
« Je me suis fait mal au dos. Malheureusement j’ai du abandonner, je n’arrivais plus à bouger et servir comme je le souhaitais… »
C’est une douleur qui date ?
« J’ai joué blessé au dos pendant un peu tout l’été. Cela allait de mieux en mieux, mais je suis tombé assez lourdement. Au début je m’étais un peu fait mal au coude et je n’avais que très peu senti le dos. Je me disais que ça irait. Plus le temps passait, moins je me sentais mobile. C’était impossible. »
Malheureusement, ça conclut un été pas facile…
« Effectivement, l’été a été assez mouvementé dans tous les sens du terme. Je n’ai pas eu un coup de mieux, j’ai limite un coup de moins de bien. Maintenant, j’espère que ce n’est pas une blessure qui va me gêner trop longtemps… Mais vu la douleur, je vais devoir prendre un peu d’arrêt. J’espère que ce n’est pas trop grave pour revenir à la compétition rapidement et à 100%. »
Savez‐vous quelle est cette douleur au dos ?
« Non, je ne sais pas trop… Je vais faire des examens pour en savoir plus. »
À quand remontent les douleurs ?
« Je me suis fait mal à Wimbledon pratiquement sur le dernier point face à Gilles (Simon) aux adducteurs et au dos. Après, quand j’ai joué contre Philipp (Kohlschreiber) à Umag, je ne m’étais pas du tout entraîné. J’ai un peu forcé et j’ai commencé à ressentir mon dos. J’ai enchaîné le match contre Thiem et j’étais un peu moins bien. J’étais parti seul, la récupération était donc un peu différente car je n’avais pas les mêmes massages, une routine différente… Quand je suis arrivé, j’ai retrouvé Gaëtan (son préparateur physique) et je lui ai expliqué. »
Comment envisagez‐vous la suite ?
« Honnêtement, et c’est bizarre de le dire, mais j’appréhende l’examen… J’espère que je n’ai pas quelque chose de chiant pendant quelques mois… Je sais que je vais avoir des semaines d’arrêt. Mais j’ai envie de savoir que ça va car je veux jouer et bien jouer. Le fait de m’arrêter m’énerve. »
De votre envoyé spécial à New‐York
Publié le mardi 1 septembre 2015 à 03:42