Deux matchs, et deux victoires pour Caroline Garcia à Wimbledon ! La Française, qui inquiétait un peu depuis quelque semaines, a finalement repris sa marche en avant en s’imposant au deuxième tour avec sérieux face à Varvara Lepchenko 7–5 6–3. C’est sa meilleure performance en Grand Chelem jusqu’ici. Caroline retrouvera Ekaterina Makarova, tête de série numéro 22, au tour suivant.
Dissipés, les doutes. Oubliés. Evanouis dans la nature. Et c’est très bien comme ça ! Alors qu’elle restait sur série inquiétante de quatre défaites d’affilée en tournoi, Caroline Garcia est parvenue à se concentrer de nouveau sur son jeu et ses fondamentaux : l’agressivité permanente en fond de court qui lui avait permis de remporter son premier tournoi à Bogota et de jouer les quarts à Madrid. Varvara Lepchenko n’est pourtant pas née de la dernière pluie. L’Américaine, ex‐19e mondiale, est capable de faire des coups sur le circuit, même si aujourd’hui ce n’est plus trop ça. Mais face à cette Française et son culot incroyable, il en fallait beaucoup plus pour espérer voir pour la deuxième fois de sa carrière le troisième tour de Wimbledon. Même si les statistiques des deux femmes sont relativement proches, l’impression d’assurance sur chacun des coups de Caroline ont finalement pris le dessus.
C’est en tout cas une performance qui va bien au‐delà du simple bon résultat pour la numéro 2 tricolore. Grâce à cette victoire, la voilà qui atteint pour la première fois de sa carrière un troisième tour en Grand Chelem. Ce n’est évidemment que la consécration logique et méritée de son immense progression des derniers mois. Au tour suivant, Caroline devra faire face à Ekaterina Makaraova. La Russe, bien que 22e tête de série, n’est pas forcément un cadeau… mais pas non plus insurmontable pour Garcia qui compte déjà quelques scalps de Top 10 dans sa besace. Makarova n’a jamais fait mieux que le troisième tour à Wimbledon, le gazon ne lui profitant pas particulièrement. Ce serait donc l’occasion pour la Française de faire une pierre deux coups et d’atteindre par la même occasion une première deuxième semaine en Grand Chelem. Il est permis de rêver !
Publié le mercredi 25 juin 2014 à 18:37