Deux jours après la correction infligée par Serena Williams en finale de Madrid, 6–1 6–3, la numéro 1 mondiale, Victoria Azarenka est apparue confiante en conférence de presse. Si elle ne remet pas la faute sur la fameuse terre battue bleue pour expliquer sa défaite, elle a conscience des points de son jeu à améliorer. En avance sur ses objectifs, elle essaie cependant de dédramatiser et arrive plutôt décontractée sur l’ocre rouge de Rome.
Quels sont les ajustements majeurs que vous avez opéré en passant de la terre battue bleue à la rouge ?
Je ne sais pas parce que je n’ai pas vraiment jouer ici [à Rome]. Premièrement, je dois m’en faire une idée et après je pourrai m’adapter et répondre à votre question. Pour l’instant je ne sais vraiment pas.
Quand vous regardez l’année que vous venez de traverser, est‐ce que vous vous disiez que tout ça aurait pu être possible tout ce que vous avez fait jusqu’ici ?
Non. Je ne pensais vraiment pas de cette façon. J’ai toujours vécu au jour le jour. Je ne pensais pas à mon classement et comment il évoluerait dans les quatre mois suivants. Vous vous fixez des objectifs jusqu’à la fin de l’année et c’est ainsi que vous pouvez voir ce que vous avez fait, ce que vous avez réussi. J’avais un but, et je l’ai réalisé plus tôt que prévu. C’est pourquoi je dois me fixer de nouveaux objectifs pour la fin de saison. Je suis vraiment fière de ce que j’ai fait.
Parlons de la finale de Madrid. Le problème était‐il la terre battue bleue ou simplement Serena Williams ?
Je ne sais pas si c’était la terre ou Serena. Mais je ne vois pas les choses de cette façon. Je ne pense pas avoir joué un bon match, alors qu’elle, si. Vous savez, on peut rester ici et se plaindre de la terre, ou du vent, mais c’est pareil pour tout le monde, ça ne fait aucune différence. Évidemment, j’ai une image précise de ce que je dois améliorer pour mon prochain match. C’est inutile de parler de quel était le problème. Il n’y en a aucun, elle a juste mieux joué que moi.
De qui était l’idée de travailler avec Amelie [Mauresmo] ?
C’était celle de Sam [Sumyk, son entraîneur, ndlr].
Que vous a‑t‐il dit ? Pourquoi pense‐t‐il que son aide pourrait être bonne pour vous ?
Il la connait depuis très longtemps et j’ai beaucoup de respect pour elle. Je pense que nos carrières ont beaucoup de similitudes dans la manière d’organiser nos équipes et c’est ça qui a été l’élément clé.
Publié le mardi 15 mai 2012 à 16:07