AccueilFederer et Wawrinka corrigent les Bleus

Federer et Wawrinka corrigent les Bleus

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Roger Federer et Stan Wawrinka ont apporté le deuxième point à leur pays en rempor­tant le double, avec la manière, face à Richard Gasquet et Julien Benneteau. Les Suisses se sont imposés faci­le­ment en trois manches, 6–3 7–5 6–4. La Suisse mène 2–1. Les Bleus vont devoir réaliser un véri­table exploit dimanche pour espérer revenir et remporter le titre.

La Suisse n’a jamais été aussi proche de soulever son premier Saladier d’Argent. Pour sa deuxième finale de son histoire dans la compé­ti­tion (après celle perdue de 1992), l’équipe helvé­tique mène 2–1 à l’issue de la journée de samedi. Roger Federer et Stan Wawrinka ont apporté le point du double en infli­geant une véri­table correc­tion à Richard Gasquet et Julien Benneteau. Un succès acquis en trois manches, 6–3 7–5 6–4 et 2h10 de jeu. Et sur l’ensemble de la rencontre, il n’y a rien à dire. La paire suisse a tout simple­ment été meilleure. Stan Wawrinka a surfé sur sa dyna­mique de son simple. Impressionnant au retour de service et effi­cace sur sa mise en jeu (avec souvent des premiers services au‐delà de 220 km/h), le Vaudois a été un des hommes forts de la rencontre. Comme son parte­naire, Roger Federer. Le Bâlois est monté en puis­sance par rapport à son simple perdu face à Gaël Monfils. Si certains pensaient qu’il pouvait encore avoir mal au dos, le numéro deux mondial a servi comme quelqu’un qui n’avait plus aucune douleur.

Le deuxième set des regrets…

Le service. C’est doute une des prin­ci­pales diffé­rences entre les deux équipes. Car aussi bien Stan que Roger, les Suisses n’ont presque jamais douté. Même sur les cinq balles de break pour les Français dans le deuxième set. Résultat, 80% de points gagnés derrière leurs premiers services sur l’ensemble de la rencontre. A l’inverse, Richard et Julien ont été trop fébriles que ce soit sur les services, les retours ou les volées. Bref, les Bleus ont manqué d’agres­si­vité. Cela s’est traduit par la chute du Biterrois à 5–5 dans le deuxième set alors que les Tricolores faisaient jeu égal avec la paire suisse. En panne de premières balles, le Français était en danger dès le retour. Et Roger Federer en profi­tait pour breaker d’un magni­fique retour de revers gagnant. Et ce deuxième set sera égale­ment celui des occa­sions manquées. Car ce sont eux qui se sont procurés les premières balles de break. Mais à la fin, quand on ne concré­tise pas ses oppor­tu­nités, on le paie.

La France est menée 2–1 par la Suisse avant la dernière journée. Et les signes ne sont pas bons. Les raisons de la non‐participation de Jo‐Wilfried Tsonga en double restent encore incon­nues. Le Manceau doit affronter Roger Federer pour le premier match. Et le Bâlois, lui, a prouvé qu’il était plei­ne­ment remis de sa bles­sure au dos. Surtout, il se retrouve dans la posi­tion d’of­frir le troi­sième point à son pays. Et devenir un héros national.

De votre envoyé spécial à Lille