Depuis le début de l’année, Gael Monfils se montre sérieux, serein et appliqué. Un état d’esprit qui porte ses fruits, un travail qui paye, et qui le permet de répondre présent dans les grands rendez‐vous. Ainsi, après Melbourne et Indian Wells, La Monf’ se retrouve en quarts à Miami. À l’orée de la saison sur terre battue, on ne peut que s’en réjouir…
2016 pourrait‐elle être l’année de Gael Monfils ? Il serait sûrement trop tôt pour l’affirmer mais, de ce que l’on a vu depuis le mois de janvier, le Tricolore pourrait bien réaliser de jolis coups d’éclats ! Il est indéniable que La Monf’ commence à prendre une autre dimension en 2016, tant par le jeu que par l’attitude. Preuve en est, il se montre bien plus régulier depuis deux mois, si l’on omet une élimination surprise au premier tour de l’Open Sud de France, dans la foulée de l’Open d’Australie. Quart à Melbourne, finale à Rotterdam, puis quarts à Indian Wells et Miami. On sent alors que l’actuel 16ème mondial se montre davantage solide, en témoignent ses premiers tours souvent très bien gérés. Lorsqu’il est favori, Monfils ne se débine pas et remplit sa mission. Que demander de plus ?
Une année 2016 qui part sur les chapeaux de roues
Bien évidemment, on est en droit d’en vouloir davantage ! Les quarts c’est bien, mais rééditer ses percées de 2009 et 2010 (où il fait deux fois finale à Bercy) serait encore plus plaisant. D’ailleurs, Monfils n’y est pas insensible, puisqu’il ne se contente pas de ses récents progrès : « Il faut que je sois plus fort sur mon jeu de service, peut‐être plus agressif. » lâche t‑il suite à sa défaite en quarts d’Indian Wells, contre Milos Raonic. « Je trouvais ça pas mal de mixer mais finalement j’ai lutté sur mes jeux de service. Il faut que je fasse service, coup droit. Je n’ai pas réussi à le faire. ». Elle est sûrement ici la clé pour aller chercher une place dans le dernier carré de Miami, contre un Nishikori aux grandes qualités de relance.
Poursuivre ses efforts, devise intégrée et appliquée
Maintenant qu’il a très bien géré ses trois premiers mois de compétition, Gael Monfils va devoir enchaîner avec la terre battue, une surface qu’il affectionne tout particulièrement. Alors, si l’on mixe récents progrès et performances ponctuellement excellentes ou presque sur ocre, on obtiendrait un mélange des plus flatteurs pour le numéro trois français. D’autant plus que, mis à part Monte‐Carlo et une demi‐finale à défendre, il n’aura pas de très gros points à sauver : 1⁄2 à Bucarest (ATP 250), deuxième tour à Madrid (Masters 1000), rien à Rome et 1/8ème à Roland Garros… De quoi laisser présager de très belles choses pour Monfils, qui pourrait venir bousculer la hiérarchie tricolore dans les prochaines semaines, sous réserve toutefois qu’il capitalise sur les bonnes bases mises en place cette saison !
Publié le mercredi 30 mars 2016 à 12:52