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Wawrinka à vitesse grand V

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C’était plus facile que prévu fina­le­ment pour Stanislas Wawrinka ! Celui‐ci s’est imposé logi­que­ment face à Nick Kyrgios en deux sets et moins d’une heure de jeu, 6–3 6–4. Le Suisse a joué plus prudem­ment que d’habitude, conforté par un service puis­sant. L’Australien a fait trop de fautes pour espérer prendre l’avantage à un moment dans le match.

Duel de mauvais gout ce mardi au Queen’s entre le short fétiche conservé par Stan Wawrinka et la nouvelle coupe de foot­bal­leur de Nick Kyrgios. La confron­ta­tion promet­tait ! Notamment parce que le jeune prodige austra­lien est prati­que­ment né sur le gazon et qu’il aime faire tomber les gros pois­sons. On se souvient tous de son exploit à Wimbledon contre Rafael Nadal ou récem­ment à Madrid sur Roger Federer. 

Mais l’attente du match est vite redes­cendue. Dès les premiers points, on a senti un très net avan­tage pour le récent vain­queur Porte d’Auteuil. Kyrgios a vite montré qu’il était pris d’un rhume ou d’une allergie, s’exclamant qu’il n’arrivait pas à respirer. Wawrinka a tout de même choisi la prudence pour commencer le match. C’est là toute l’intelligence du numéro quatre mondial. Peu à l’aise sur cette surface, il a fait le pari risqué de faire jouer l’Australien. Ce dernier n’a pas réussi à être patient et a enchaîné les fautes directes. Ce manque d’expérience a payé. Résultat : seule­ment trois points perdus par le Suisse sur sa mise en jeu dans le premier set. Le joueur de 20 ans a essayé de rattraper le train en marche, mais tout allait beau­coup trop vite pour lui. Stan The Man le break très vite pour mener 3–1. Kyrgios n’a pas su prendre le temps entre chaque point pour tuer le rythme effréné que son adver­saire essayait d’imposer. Et au final, c’est Stan qui gagne, et rend une copie parfaite en clôtu­rant la rencontre par un jeu blanc et un ace. Wawrinka très facile sur ce service, aura gagné faci­le­ment ce duel de puissants.

Après un tel début, le Vaudois confirme sa très grande forme du moment et réussit sa tran­si­tion terre battue‐gazon. Nick Kyrgios, lui, est reparti aussi vite qu’il était venu. Très serein, le Suisse a géré le match de bout en bout pour filer au deuxième tour et engrange encore un peu plus de confiance.