AccueilATPATP - Rolex Paris MastersFederer un ton au-dessus

Federer un ton au‐dessus

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Roger Federer réalise un excellent match pour dominer un Richard Gasquet encore un peu court. Le Suisse s’im­pose en deux sets plutôt secs, 6–2 6–4. Il se qualifie pour les quarts de finale et jouera sa place dans le dernier carré face à Juan Monaco.

Il y a des jours comme ça où Roger Federer réussit tout ce qu’il entre­prend. Des jours où il vous dégoûte le plus motivé des adver­saires. Malheureusement pour Richard Gasquet, ce jeudi 10 novembre était un des ces jours‐là. Absolument impé­rial au service – 75% de premières balles et seule­ment 6 points perdus derrière ! – aérien dans le dépla­ce­ment, percu­tant en coup droit, solide en revers et très inspiré dans la construc­tion des points, le Suisse était quasi‐injouable. Gasquet, tendu, au début a mis un peu plus d’un set à réel­le­ment s’ex­primer. Le temps de réaliser un très beau break, de réchauffer le public et de se faire aussi un peu plaisir. Mais malgré de belles fulgu­rances, le Français était un peu juste ce soir, surtout face à un Federer comme celui‐là.

Eric Deblicker, ex‐mentor du Français, le confirme sur Orange Sport. « Richard a débuté le match en dedans, il était trop tendre. En fait, il était trop haut sur les jambes. Et quand Richard débute un match avec un centre de gravité trop haut, il joue moins bien. Cela manquait d’en­ga­ge­ment physique au début. Il était plus dans la réac­tion que dans l’ac­tion. Il y a quand même un peu de regrets sur le deuxième set où Richard joue plus relâché, descend plus sur les jambes et réussit de beaux points. Mais bon, on a assisté à une formi­dable démons­tra­tion de Roger. Et il faut saluer cette performance. »

Le Suisse, juste­ment ravi de son match, avoue que d’avoir pu jouer à ce niveau était « bien sympa­thique ». Il reprend : « Ce n’est pas possible tous les jours de jouer comme cela, c’est comme lors­qu’on va travailler au bureau, on ne se lève pas tous les jours de la même façon. Au tennis, on n’a pas tous les jours les mêmes sensa­tions. Alors quand ça se passe comme ça, il faut savoir l’ap­pré­cier. Car tout peut changer du jour au lende­main. En tout cas je suis très content de ma partie, d’au­tant plus que Richard n’a pas mal joué, il a même fait un bon match. Je suis soulagé d’avoir passé ce test contre lui. » Prochaine victime annoncée du Suisse ? L’Argentin Juan Monaco qu’il avait litté­ra­le­ment étrillé lors du dernier US Open (6−1 6–2 6–0). Le 34e joueur mondial pourra‐t‐il faire mieux en quarts à Bercy ? Réponse demain !

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