Auréolé de son titre à Vienne, le plus gros de sa carrière, Lucas Pouille débarque à Paris avec la possibilité de se qualifier pour le Masters de Londres. Mais c’est surtout la finale de Coupe Davis qui est déjà dans tous les esprits…
Lucas, comment abordez‐vous le tournoi après ce titre à Vienne ?
« J’ai hâte de commencer le tournoi. Ça fait du bien d’arriver sur une échéance aussi importante avec une victoire. Mon niveau de jeu monte. Au début du tournoi (Vienne), ce n’était pas parfait, mais je suis resté dedans, en ayant une bonne attitude et en étant positif. Je gagne un deuxième match compliqué qui donne de la confiance. Mon niveau de jeu n’a cessé d’augmenter. Ça me laisse envisager de belles choses pour la suite. En Asie, je jouais déjà bien au tennis et contre Rafa (à Pékin) ça se joue sur un point. Par rapport à cet été, c’est nettement mieux. »
La finale de la Coupe Davis est forcément dans un coin de votre tête ?
« Elle est dans un coin de ma tête, mais c’est un peu tôt pour y penser. Il y a d’abord ce rendez‐vous, qui est des plus gros objectifs de l’année et j’ai envie de me concentrer là‐dessus. Il sera temps de penser à la finale le moment venu, c’est à dire quand on aura terminé le Rolex Paris Masters et lorsque la préparation aura débuté. »
Avez‐vous eu peur de perdre votre place après l’enchaînement des mauvais résultats ?
« Peur non, mais chaque rencontre est au mérite. Si Yannick sentait que ça devait être quelqu’un d’autre, qui était plus en forme, c’est son choix. J’ai envie de jouer cette finale, de tout faire pour qu’on gagne. Maintenant, c’est au capitaine de faire l’équipe. Nous, on fait tout pour y être, on ne peut pas choisir. »
Avec sa victoire à Vienne, Lucas Pouille peut encore rêver au Masters de Londres. Le Nordiste va avoir besoin d’aller au bout, un peu comme Jo‐Wilfried Tsonga en 2008…
De votre envoyé spécial à Bercy
Publié le lundi 30 octobre 2017 à 22:09