Trois petits jeux. C’est ce que Nikolay Davydenko a laissé à Juan Carlos Ferrero. Après le 6–1, 6–1, infligé à Jurgen Melzer en demi‐finale, le Russe a battu l’Espagnol 6–3, 6–0 en 1h10 de match. A la manière du FedExpress, Davydenko n’a laissé aucune ouverture à son adversaire malgré un début de match équilibré. Mais les 2h38 de sa demi‐finale contre Andreas Seppi avaient laissé des traces dans l’organisme de l’ancien numéro 1 mondial.
« C’était très serré au début jusqu’à trois jeux partout dans le premier set », a déclaré le Russe. « J’ai fait le break et j’ai continué à jouer très vite. Au début de la deuxième manche, je sentais qu’il était un peu fatigué, et qu’il avait perdu sa concentration. Par la suite, j’ai continué à bien jouer. J’ai vraiment été performant en demie et en finale, je ne sais pas pourquoi. J’ai peut‐être eu la réussite nécessaire. Tout était parfait aujourd’hui. »
Ferrero, qui avouait sa fatigue, a également mis l’accent sur le niveau de jeu de son adversaire. « J’avais parlé avec quelques joueurs de Davydenko, et ils m’avaient dit qu’il jouait très bien cette semaine. Il se déplaçait très rapidement et frappait de nombreux coups gagnants. J’ai essayé de commencer le match en étant très agressif mais il était trop fort. J’étais probablement un peu fatigué dans le deuxième set. Il a joué à un rythme très élevé du début à la fin. Je n’ai pas été en mesure de récupérer physiquement autant que je l’aurais voulu après ma longue demi‐finale d’hier. »
Revenu à la huitième place mondiale, Nikolay Davydenko redevient ce joueur très difficile à manœuvrer, la confiance en plus. A l’aube de ses débuts dans l’US Open Series, l’homme de Volgograd préfère profiter de son bonheur croate. « Mon prochain tournoi sera le Masters 1000 de Montréal. Mais pour le moment, je savoure Umag et je penserai à la saison américaine plus tard. J’espère revenir ici l’année prochaine. »
Publié le lundi 3 août 2009 à 09:13