Sur les ondes d’Eurosport, Mats Wilander est revenu sur les sifflets qui ont accompagné la sortie sur abandon de Novak Djokovic en huitièmes de finale de l’US Open. Opposé à Stan Wawrinka, le Serbe avait essayé jusqu’à 6–4, 7–5, 2–1 avant d’abandonner sous une injuste bronca. Le Suédois pense que cette attitude du public new‐yorkais trouve son origine en 2008 : « Les spectateurs de New York n’oublient pas, que ce soit au basketball, au football ou au tennis. Ils n’oublient rien, même ce qu’il s’est passé il y a longtemps. Je pense qu’ils n’ont pas oublié ce que Novak a fait à Andy Roddick car ils ont traité Novak de façon injuste. Il a essayé du mieux qu’il pouvait. »
L’ancien numéro un mondial fait référence à un quart de finale à Flushing Meadows en 2008, entre Novak Djokovic et Andy Roddick. Avant le match, l’Américain avait ironisé sur la tendance du natif de Belgrade à s’inventer des blessures : « Au dos et à la hanche aussi ? Et pourquoi pas un rhume, une toux, ou une grippe aviaire. Soit il est plutôt rapide pour faire appel au kiné, soit c’est le gars le plus courageux de la planète. ». Les spectateurs avaient alors pris fait et cause pour leur compatriote.
Publié le mercredi 11 septembre 2019 à 14:39