La Fédération française de tennis a réagi ce dimanche par le biais d’un communiqué suite à la polémique engendrée par la sortie médiatique du nouveau président de la région Guadeloupe, Ary Chalus. Ce dernier avait évoqué un surplus budgétaire (4 millions au lieu d’un million d’euros pour la région, plus 500 000 euros de la FFT, ndlr) concernant le coût d’organisation de la rencontre France‐Canada au Vélodrome Amédée‐Détraux de Baie‐Mahault. La FFT a rappelé que la Guadeloupe avait été choisie pour répondre « à un choix sportif, jouer sur terre battue extérieure, et à la volonté de saisir une opportunité historique de jouer aux Antilles ». Dans son communiqué, la FFT précise que « l’accord du Bureau fédéral du 4 décembre reposait, comme à son habitude, sur l’engagement de la collectivité de livrer les infrastructures correspondant au cahier des charges précis fourni par la FFT. » Consciente de l’urgence (le site doit être prêt au plus tard le 20 février, ndlr), la FFT a demandé « de confirmer au plus tard demain, lundi 28 décembre, les engagements pris par son prédécesseur (Victorin Lurel, ndlr). À défaut, le Bureau fédéral se verrait contraint de proposer à l’ITF un nouveau site pour accueillir la rencontre ».
Dans les colonnes de L’Équipe, Victorin Lurel, ancien président de la région, s’est exprimé et dénonce « une manoeuvre politicienne grossière qui discrédite la parole de la région et met la France en difficulté ». Il ajoute : « Je ne vois pas pourquoi un surcoût doit forcément remettre en cause l’organisation de cet événement en Guadeloupe. Cela se discute calmement. C’est un mauvais coup porté à la région, car la Coupe Davis, c’est la meilleure promotion possible. »
Cette nouvelle affaire au sein de la Coupe Davis risque bien de prendre fin ce lundi avec la prise de parole particulièrement attendue d’Ary Chalus.
Publié le dimanche 27 décembre 2015 à 17:18