Pointé du doigt à l’issue de la première journée, notamment par Yannick Noah, le public nordiste a été à la hauteur du rendez‐vous pour le double.
« Pour être déçu, il faut espérer quelque chose. On espère rien. » Vendredi soir, Yannick Noah avait été cinglant et critique envers le public nordiste du stade Pierre‐Mauroy. Avec une telle sortie médiatique, le capitaine tricolore a su se servir des médias pour faire passer son message et celui‐ci a été entendu samedi pour le double. Avant même l’entrée des deux formations, l’enceinte nordiste était un chaudron qui ne demandait qu’à s’embraser. « Hier (lire ce vendredi), on était un peu déçu mais grâce à votre campagne médiatique, vous avez relayé mes propos et les gens ont bien réagi en réalisant que ce point était très important, a appuyé Yannick Noah. Le public a été extraordinaire, une ambiance fantastique. Je n’ai pas souvenir d’avoir vu une telle ambiance depuis toutes ces années. En terme d’atmosphère, ça se rapproche de ce que l’on avait vécu à Lyon en 1991 qui était unique pour l’époque. »
Herbert : « Grâce au public, on a réussi à tenir et ne pas lâcher »
Ses joueurs lui ont emboîté le pas en ayant conscience d’avoir évolué dans une arène unique. « C’est incroyable ! L’ambiance était exceptionnelle et c’était quelque chose de fabuleux à vivre, a expliqué Richard Gasquet. Avec 27 000 personnes, c’est capital d’avoir le public avec nous, il faut s’en servir. » Même analyse pour son partenaire du jour, Pierre‐Hugues Herbert, qui a conscience qu’il a joué un rôle dans leur victoire : « On a été aidé, le public a été présent. On l’a vraiment ressenti et c’est peut‐être grâce à ça que l’on a réussi à tenir et ne pas lâcher. Leur ramener une victoire dans cette ambiance, c’était magique. »
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— FFT (@FFTennis) 25 novembre 2017
De votre envoyé spécial à Lille
Publié le samedi 25 novembre 2017 à 20:03