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Pouille : « Quand on gagne, on devient un héros, quand on perd, on nous plonge le plus bas possible »

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Septembre 2017, numéro 60, la France est quali­fiée pour la finale de la Coupe Davis. A Lille, on a le droit à un face à face avec Lucas Pouille. Le Tricolore vit une période diffi­cile avec les médias qu’il trouve tota­le­ment injustes. Depuis, pas certain que cela ce soit amélioré…

La ques­tion
Vous deviez peut‐être arrêter de parler aux médias non ?
Oui, mais à ce moment‐là, vous n’aurez plus de travail. Maintenant, les médias font ce qu’ils veulent. Personnellement, je n’ai pas de souci. Je ne me suis jamais caché, aussi bien dans la victoire que dans la défaite. Je n’ai pas dit que j’allais y arriver, mais que j’allais tout faire pour y parvenir. Que j’y arrive ou pas, on verra à la fin. Il y a un an (lors de la demi‐finale de Coupe Davis perdue à Zadar), je venais de perdre. Au final, personne ne m’avait dit quoi que ce soit car je venais de battre Rafa (en huitièmes de finale de l’US Open). Je n’avais pas gagné un match de l’été et sur gazon, et fina­le­ment, je fais quarts à Wimbledon et à l’US Open. Cette année, je gagne Stuttgart et perds au deuxième tour de Wimbledon. Avant l’US Open, je ne gagne pas un match et je cède en huitièmes, soit un tour de moins que l’an dernier. J’ai perdu mon simple en Coupe Davis, alors tout de suite est‐ce que c’est conforme à ce qui s’est passé cet été… Maintenant, c’est comme ça que ça marche. Quand on gagne, on devient un héros, quand on perd, on nous plonge le plus bas possible.