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Bartoli finit par céder

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Marion Bartoli s’in­cline en finale de l’Open GDF Suez face à Angelique Kerber. Une défaite en trois manches, 7–6(3), 5–7, 6–3, après un combat acharné entre deux joueuses qui sont allées au bout d’elles mêmes. Encore une fois, Marion est revenue dans la partie. Mais insuf­fi­sant pour empê­cher Kerber de s’ad­juger le premier titre de sa carrière.

« J’adore jouer à Paris, c’est ma ville ici », souligne Bartoli en confé­rence de presse après sa demi finale remportée face à Zakopalova. Oui, Marion rêvait de ce titre à Paris, rêvait de soulever le trophée face au public fran­çais. Mais un rêve qui s’écroule pour la native du Puy‐en‐Velay, défaite en finale par Angelique Kerber, 7–6(3), 5–7, 6–3, après un nouveau match à rebon­dis­se­ments long de deux heures et quarante minutes de jeu. Pourtant le public, le clan Bartoli, tout le monde y croyait. Un contexte favo­rable avec les forfaits des têtes d’af­fiche comme Na Li, Jankovic, Kanepi ou encore Lisicki. Puis Sharapova éliminée rapi­de­ment. Enfin Marion qui sort des matchs incroyables en quarts et en demi‐finales. Trop de signes pour ne pas croire à la victoire. Mais Kerber a ramené tout le monde sur terre.

De nouveau, Marion court derrière le score. Menée une fois 4–3 par l’Allemande, Bartoli finit par plier dans le tie break. La numéro un Française ne trouve pas la solu­tion face à Kerber qui renvoie tout. La gauchère fait la diffé­rence avec son coup droit en trou­vant des angles impos­sibles. Des coups qui font mal en début de seconde manche. Très vite, Kerber se détache et mène 5–2, bien aidée par Marion qui ne varie pas assez, qui joue trop souvent mi long sur le coup droit de son adver­saire. Du pain béni pour la 27ème mondiale qui crucifie systé­ma­ti­que­ment la Française dans ce genre de posi­tion. C’est alors que Marion nous refait le coup des matchs précé­dents. La septième mondiale frappe plus fort, prend des risques en jouant plus long et jette toutes ses forces dans la bataille. Une tactique payante, pous­sant Kerber à la faute. Marion s’en­cou­rage, inverse la tendance. Résultat : elle remporte cinq jeux d’af­filée pour remporter le second set. Super Marion est de retour !

De nouveau, le mental et le courage de la Tricolore font la diffé­rence. La troi­sième manche s’an­nonce palpi­tante. Du moins, elle aurait pu l’être si Bartoli n’avait pas baissé le pied physi­que­ment. N’arrivant plus à imprimer la même cadence que dans le set précé­dent, la septième mondiale laisse filer l’Allemande, 3–0, puis 5–2. La fatigue a raison de Marion. Les jambes sont lourdes. Et malgré un dernier sursaut d’or­gueil en sauvant quatre balles de match, c’est bien Kerber qui finit par l’emporter sur la cinquième balle de match. Au bout de 2H40 de jeu, de combat et de suspense, la tête de série numéro neuf du tournoi remporte le premier titre de sa carrière sur le circuit.

Quant à Marion, elle ne glane pas de huitième titre sur le circuit, mais au regard de ses perfor­mances, elle rentre défi­ni­ti­ve­ment dans le coeur du public fran­çais. Des quali­tées mentales et des matchs qui ont aussi permis d’animer un tournoi victime de forfaits en cascade et privé rapi­de­ment de sa tête d’af­fiche numéro un : Sharapova.

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