AccueilNadal : "J'avais la pression"

Nadal : « J’avais la pression »

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Le roi de la Porte d’Auteuil s’est fait une belle frayeur ! Menée deux manches à une contre la machine à servir améri­caine John Isner, Rafael Nadal aurait pu faire passer sa méchante claque reçue par Söderling il y a deux ans pour une gentille tape s’il s’était fait sortir aujourd’hui :

Le match

« A deux sets à un, je me suis dit que j’étais près d’être dehors, il servait de manière fantas­tique. Ça a été un moment très dur pour moi. Je n’ai pas bien joué les tie break, pour le reste du match, je jouais plutôt bien. Au début j’ai bien commencé, j’étais en bonne condi­tion, puis après je n’ai pas eu beau­coup d’occasions de faire le break donc j’avais la pres­sion, je ne me sentais pas libéré. Le tour­nant du match c’est le break au début du 4e set, là j’étais vrai­ment sous la pres­sion. Je savais que j’avais six jeux pour essayer de faire le break car je devais éviter un tie break où il aurait été très dange­reux. Le break du cinquième a été le meilleur jeu du match. Je fais deux retours gagnants puis deux points gagnants, un fantas­tique revers. Après ça, je savais que j’avais le match en mains ».

La fin du match

« En arri­vant dans le 5e, je n’avais pas trop peur du fait qu’il n’y ait pas de tie break parce que s’il a déjà fait un match inter­mi­nable j’ai aussi des bons records sur des matchs à cinq sets ».

Les diffi­cultés

« Le plus diffi­cile ça a été de ne pas avoir le match sous contrôle. Mentalement c’était très dur. J’avais l‘impression de jouer mieux que lui mais de ne pas avoir d’opportunités. Il faut attendre et attendre un moment d’inspiration et être toujours très concentré sur mon service ».

Le service d’Isner

« Son service est à peu près le même que celui de Karlovic. Avec ces balles, il est encore plus dange­reux. C’est vrai­ment très dange­reux d’aller dans le terrain sur la deuxième car il peut vrai­ment mettre beau­coup d’effet. Jouer contre ce genre d’opposant, si le match est serré, c’est vrai­ment difficile ».

Les nouvelles balles

« C’est un grand chan­ge­ment par rapport à ces dernières années. Quand les balles jouent plusieurs jeux on sent qu’elles restent plus dans la raquette. Je pense qu’elles sont plutôt bien pour moi mais c’est quand même beau­coup de chan­ge­ment en matière de feeling ».

De votre envoyée spéciale à Roland Garros.

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