AccueilPouille : "Les sensations sont bonne"

Pouille : « Les sensa­tions sont bonne »

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Interrompu par la nuit, Lucas Pouille a terminé le travail en élimi­nant Cameron Norrie (6−2, 6–4, 5–7, 7–6(3)). En confé­rence de presse, le Nordiste a fait le bilan après deux tours. Morceaux choisis.

Lucas, comment avez‐vous géré ce retour sur le court après la coupure ?

Ce n’est jamais évident d’interrompre un match en plein milieu car le lende­main tout recom­mence à zéro et ça peut être un vrai piège. J’ai eu les premières occa­sions aujourd’hui (lire ce jeudi) et je n’arrive pas à les faire avant de sauver une balle de set sur mon service. Je la négocie bien en faisant un ace. Malgré la tension, je suis arrivé à bien gérer le tie‐break. C’est positif.

Avez‐vous forcé pour tenter de conclure dès mercredi soir ?

C’était une journée assez longue (celle de mercredi) et on n’était pas sûr de rentrer sur le terrain. Le match de Caroline a été très rapide ce qui nous a permis de débuter vers 19h40. Quand on a dépassé 21h25, le dernier quart d’heure était très diffi­cile. Je ne voyais même plus le visage de mon box quand j’étais à l’opposée. Comme j’avais l’idée en tête de terminer, cela a joué contre moi.

Comment vous sentez‐vous après deux tours ?

Je me sens bien, je trouve que les sensa­tions sont bonnes et je pense que ça peut être encore bien mieux. Je suis content des entames de match que j’ai pu faire où à chaque fois j’ai commencé avec une bonne inten­sité en prenant les devants rapi­de­ment. Ce n’est pas encore parfait mais j’espère monter en puis­sance. Ça m’a rassuré sur les sensa­tions que j’ai pu avoir à l’entraînement la semaine dernière. Mon niveau de jeu est en train de monter. 

Au prochain tour, vous retrouvez Karen Khachanov…

On se connaît vrai­ment bien, on est de bons amis. Il est très puis­sant, il est capable de servir et frapper très fort avec son coup droit afin de prendre le jeu à son compte. Il faudra que j’impose le mien, que je ne me laisse pas marcher dessus. Je suis prêt à une grosse bataille.

De votre envoyé spécial à Roland‐Garros