Ancien entraîneur d’Amélie Mauresmo, de Julien Benneteau, de Lucas Pouille et de l’équipe de France de Coupe Davis, Loïc Courteau est un personnage bien connu du tennis tricolore.
Aperçu dans la box de la prometteuse Diane Parry, 96e mondiale à seulement 19 ans et championne du monde juniors en 2019, sur le Challenger WTA 125 de Paris cette semaine, l’ancien 104e mondial en simple a été interrogé par RMC sur les raisons de l’appauvrissement du tennis français, notamment chez les filles.
« On n’est pas très heureux de voir que le tennis français ne gagne pas autant de matches qu’on aimerait. Il y a des générations qui partent, d’autres qui arrivent, ce sont des passages. On savait qu’il y aurait moins de jeunes filles par rapport à ce qu’il y avait quinze‐vingt ans en arrière. La mission devient de plus en plus difficile. Mais arrêtons de parler de sinistrose. Il faut que l’énergie reparte. On le voit quand on se balade dans les clubs. Avant, il y avait énormément de familles. Maintenant, les jeunes font de plus en plus de choses en terme d’activités. Ils ne restent pas longtemps au tennis. Ils viennent une heure et ils repartent. Ça n’explique pas tout mais la densité est moindre. Il faut des moyens, des familles qui s’occupent de leurs enfants. Si l’enfant est passionné, il faut l’emmener en tournoi. Quand deux parents travaillent, on fait comment ? »
Publié le jeudi 12 mai 2022 à 16:39