Lors de la traditionnellle conférence de presse d’avant tournoi, le tenant du titre, Roger Federer a confirmé qu’il était en grande forme, confiant, prêt à en découdre en pratiquant un « jeu d’attaque ».
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Qu’est‐ce qui fait que vous dominez tant le tennis ces dernières années ?
J’ai été très efficace en 2004 et 2005, et spécialement sur surface dur, et en particulier aux Etats Unis. Je pense même que j’ai gagné presque la totalité des masters series joués sur dur à cette époque, et l’US Open faisait souvent partie de cette longue série. J’avais aussi un record assez incroyable à ce moment là face aux joueurs appartenant au Top 10. Je pense que je n’ai pas perdu sur une série de 24 matches de suite, quelque chose comme cela. Cela vous met logiquement dans de superbes conditions pour aborder l’US Open. Maintenant, c’est vrai que cela est plus difficile, il faut plus se bagarrer, les conditions sont différentes, les choses ont évolués. Mais je connais tout cela, et j’apprécie cette ambiance, je dirais même plus, j’aime cette ville un peu « sauvage », ce qu’elle dégage, la foule, le bruit perpétuel. J’ai appris à aimer tout ça et je m’y sens bien. L’an dernier par exemple, l’appui des fans a été très important car j’avais beaucoup de pression, je suis arrivé ici sans un seul titre du Grand Chelem, cela faisait longtemps que cela ne m’était pas arrivé.
Y‑a‐t‐il un secret pour s’imposer ici ?
Je pense que c’est un des tournois les plus durs à remporter car c’est aussi le dernier tournoi du Grand Chelem. En plus, je dirais que tout le monde est capable de jouer sur dur. Personne n’a d’excuses, de plus c’est la surface la plus présente sur le circuit au cours de l’année. Des secrets ? Je ne sais pas. Il y a rarement des suprises à l’US Open. Je pense que c’est du au fait que l’on a une saison dans les jambes, que tout le monde est en forme, prêt à en découdre, affûté.
L’an dernier, l’US Open était situé juste après les JO, quelle différence cela va faire cette année ?
Comme je l’ai dit, je suis plus relax. J’ai moins de pression que l’an dernier. La saison passée, je me disais que je devais l’emporter, que finir la saison sans un tournoi du Grand Chelem serait une vraie déception. Aujourd’hui, tout est en place, je suis le numéro un, le tenant du titre, et je me rappelle le niveau de tennis que j’avais pratiqué ici. Je regarde devant, je me sens bien, je joue bien et surtout je pratique un tennis d’attaque. C’est aussi cela qui m’a permis l’an dernier de l’emporter. Physiquement comme mentalement je suis frais, et ce sentiment est agréable surtout après toutes ses matches joués.
Est‐ce que vous n’êtes pas un peu trop relax ?
Je ne crois pas. Je ne pense pas au tennis tout le temps. Mon jeu est exactement là où je veux qu’il soit, donc je ne me pose pas mille questions. Cela me rend donc forcément plus relax. Après les choses vont changer dans le fameux tunnel du Arthur Ashe, j’espère juste que je serai être à la hauteur.
Publié le dimanche 30 août 2009 à 15:20